Il est à signaler que des écoliers parcourent plusieurs kilomètres à pied pour se rendre à l’école à Ouled- Rached. Ils sont plusieurs dizaines d’élèves résidant dans les deux villages Asrour et Thala M’liha, qui poursuivent leur scolarité dans le CEM implanté dans un autre village, Assif Lakhmis en l’occurrence, situé à une dizaine de kilomètres de leurs lieux de résidence. Ces collégiens, se trouvent, faute des moyens de ramassage scolaire, contraints de parcourir à pied, près de vingt kilomètres en aller retour, qui est la distance qui sépare leur village de leur école. Qu’il pleuve ou qu’il vente, ces enfants en bas âge doivent dégourdir les jambes pour se rendre dans leurs salles de classes pour étudier. La situation est la même, ou encore pire pour les lycéens de ces deux villages car eux ils poursuivent leur scolarité au lycée Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de la commune d’Ahl Laksar, situé à 22 kilomètres de leurs villages respectifs. Des dizaines, de lycéens de ces deux villages se trouvent dans l’obligation de se réveiller très tôt le matin pour arriver à temps dans leurs salles de classe car ils sont obligés de parcourir les vingt kilomètres qui les séparent de leur établissement scolaire à pied faute de moyens de ramassage scolaire. Selon quelques parents d’élèves de ces deux villages, des doléances ont été adressées à maintes reprises aux responsables concernés à commencer par les élus locaux, le chef de la daïra de Bechloul et le wali de Bouira afin de trouver une solution au problème du transport scolaire, mais en vain. Selon nos interlocuteurs, leurs doléances sont restées lettre morte au fond des tiroirs de ces responsables.
Les villageois réclament l’implantation d’une école primaire dans l’un des deux villages qui sont mitoyens afin de mettre un terme au calvaire des centaines de bambins qui font un parcours du combattant pour se rendre à l’école. Ces élèves dont l’âge varie entre six et dix ans mettent près de six heures en aller retour pour aller à l’école, une situation des plus désolantes sur laquelle les responsables concernés doivent se pencher sans délais. Notons enfin que cette situation perdure depuis toujours sans que ces mêmes responsables ne daignent bouger le petit doigt pour venir au secours des centaines de petits enfants qui ne réclament que leur droit. Faudrait-il donc que les villageois descendent dans la rue et procéder à des actions de rue pour se faire entendre ?
Omar Soualah