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Alors que les étudiants en pharmacie ne décolèrent pas : Hadjar s’engage à répondre à leurs revendications

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Devant la pression des étudiants en pharmacie qui ne semblent pas prêts à baisser les bras, tant que leurs revendications ne soient pas satisfaites, le ministre de l’Enseignement supérieur, et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, s’engage à prendre en charge leurs doléances, à travers «des mécanismes de suivi à mettre en place». En réponse aux revendications d’ouvrir davantage des postes de résidanat, ainsi que de nouvelles spécialités et de disposer des stages dans les grands laboratoires, une réunion avec les représentants des étudiants en pharmacie a été tenue, jeudi, afin de poursuivre le dialogue et la concertation autour de l’évaluation, par étape, des revendications pédagogiques retenues lors des différentes rencontres et inscrites dans le rapport de la dernière réunion tenue le 24 janvier 2017. En effet, le premier responsable du secteur a indiqué que les revendications pédagogiques sont prises en charge en fonction des mécanismes de suivi mis en place. Pour rappel, la réunion du jeudi dernier a été tenue à la demande des représentants des étudiants en pharmacie, ces derniers sont depuis trois mois en grève, dénonçant l’insuffisance de postes de résidanat, ainsi que le manque de nouvelles spécialités et la quasi-absence de stages dans les grands laboratoires. Dans ce contexte, le ministère de l’Enseignement supérieur, et de la Recherche scientifique a fait appel aux étudiants en pharmacie à reprendre les cours dans les plus brefs délais pour pouvoir récupérer les cours séchés, notamment les travaux pratiques, ajoutant que les portes sont ouvertes pour le dialogue comme voie adoptée par le secteur dans le traitement des revendications objectives. Cependant, un climat de mécontentement règne, toujours, sur l’ensemble des étudiants en pharmacie, et ce, à l’issue de la réunion tenue avec le ministre de l’Enseignement supérieur, et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Ces derniers ne reconnaissent pas les résultats de la réunion du jeudi dernier, arguant qu’ils ignorent les critères de choix de leurs représentants, et ajoutant que leur mouvement protestataire ne sera pas suspendu jusqu’à la mise en place des décisions prises en 2011. En parallèle, ils ont dénoncé la restriction et la répression pratiquées par les forces de l’ordre envers les étudiants ayant manifesté, notamment lors du sit-in organisé, jeudi dernier, devant le Palais du gouvernement. Désormais, le blocage ne cesse de prendre le large sur le dialogue entre les étudiants en pharmacie et le ministère de tutelle, vu l’absence d’un cadre officiel dans ce dialogue. Selon les étudiants, les postes de résidanat de spécialités biologiques sont attribués, progressivement, à d’autres filières, au moment ou le pharmacien est l’acteur de santé le mieux et le plus formé dans ce domaine. Par conséquent, la grève des étudiants en pharmacie risque de perdurer davantage, et ce, en dépit de l’intervention du premier responsable du secteur. Du coup, le spectre d’une année blanche risque de se concrétiser.
Salim Lariche

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