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Un sommet se prépare à cet effet : plaidoyer pour un prix du baril à 70 dollars

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Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, veut un sommet sur les prix du pétrole. Nicolas Maduro plaide pour un prix du baril à 70 dollars «minimum», contre 40 aujourd’hui. Le président vénézuélien effectuera prochainement une tournée à l’étranger pour obtenir la convocation d’un sommet des pays producteurs de pétrole pour enrayer la baisse des cours. « Dans les jours qui viennent, je vais probablement voyager pour obtenir ce sommet historique entre producteurs de l’Opep et hors Opep », a-t-il annoncé. »Je fais une proposition à laquelle, j’en suis sûr, les pays vont s’ouvrir lentement mais sûrement. Il s’agit d’une offre gagnant-gagnant. Personne ne gagne avec des prix instables. Le pétrole à 40 dollars, Non. Minimum 70″, a ajouté le chef de l’État.Notons que depuis le début de la crise du pétrole, l’Algérie et le Venezuela ont pris la même position, celle de convaincre l’Opep, dont ils sont membre, de réduire la production.
D’ailleurs, en janvier dernier, le président Vénézuélien Nicolas Maduro s’est déplacé en Algérie pour une visite d’État centrée sur la chute des prix du pétrole. Une occasion pour une concertation entre l’Algérie et le Venezuela, deux membres actifs de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), au sujet de l’actuelle crise des prix du pétrole, et sur les voies et moyens de parvenir à leur redressement, dans le cadre d’un effort élargi aux producteurs non-Opep. Avant, M. Maduro était en Arabie saoudite, poids lourd de l’Opep, après une visite en Iran où il a eu des entretiens sur la dégringolade des prix de l’or noir.
L’Algérie et le Venezuela, tous deux membres de l’Opep, souffrent de la chute des prix du brut, tombé en dessous de 50 dollars le baril, alors que l’Arabie saoudite, chef de file de l’organisation, refuse une baisse de la production de l’Opep destinée à soutenir les prix. En Algérie, la crise des prix du pétrole a eu pour conséquence une baisse continue de ses réserves de change après une hausse continue depuis une dizaine d’années. Alger a demandé, fin décembre 2014, à l’Opep de réduire sa production pour enrayer la chute des cours. Riyad espérait mettre au pas les producteurs américains d’huile de schiste et reprendre rapidement le contrôle du marché pétrolier. Erreur ! Pour compenser la chute des cours, les producteurs n’ont jamais autant produit. Le marché souffre d’énormes surproductions et les cours du pétrole sont à 40 dollars le baril. La manne pétrolière s’est évanouie. Les dégâts financiers sont déjà considérables dans les pays producteurs, à commencer par l’Arabie saoudite.Hier, mercredi, les cours du pétrole n’affichaient aucune direction claire, les investisseurs attendant une importante décision de la Réserve fédérale et les chiffres hebdomadaires des réserves américaines. Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en octobre gagnait 24 cents à 44,83 dollars dans les échanges électroniques en Asie.Le baril de Brent, la référence européenne du brut, également pour livraison en octobre, perdait de son côté quatre cents à 47,71 dollars le baril.
Ines B.

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1 COMMENTAIRE

  1. C’est la dernière chance de l’OPEP avant l’éminence inévitable d’une Troisième guerre mondiale. L’économie globale dépend de la stabilité’ du prix du pétrole.
    La stabilité du monde dépend d’une fourchette technique énergétique équilibrée, qui permettra de stabiliser le monde économique.

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