L’ex- président français Nicolas Sarkozy a annoncé hier, sur Twitter son intention de voter pour Emmanuel Macron lors du second tour de l’élection présidentielle, prévu 24 avril prochain, après la défaite historique de la candidate de la droite, , Valérie Pécresse, du parti Les Républicains.
L’ex-locataire du Palais de l’Elysée a écrit sur son compte twitter : «Je voterai pour Emmanuel Macron parce que je crois qu’il a l’expérience nécessaire face à une grave crise internationale plus complexe que jamais » , parce que son projet économique, poursuit-il « met la valorisation du travail au centre de toutes ses priorités, parce que son engagement européen est clair et sans ambiguïté.» L’annonce de Nicolas Sarkozy de voter pour le président –candidat, Emmanuel Macron a été faite, le lendemain de l’annonce , dans un communiqué, publié, lundi, de l’organisation patronale française, le Medef en faveur du président candidat,, jugeant que son programme était « «le plus favorable pour assurer la croissance de l’économie et de l’emploi», tout en alertant «sur les conséquences de celui de Marine Le Pen» si celle-ci venait à être élue au second tour. Dans la famille politique de l’ex-président Nicolas Sarkozy, la réaction à son tweet, a fait réagir, le président du groupe sénatorial des Républicains, Bruno Retailleau, soulignant sur twitter que «la position de Nicolas Sarkozy est une position personnelle» et surtout qu’elle n’était pas «celle de notre famille politique» et d’ajouter que « nous ne reconstruirons pas la droite en nous diluant dans le macronisme. Nous rebâtirons sur la fidélité à nos convictions». Il est à noter que les défaites historiques, des deux partis traditionnels , le PS , qui a été pulvérisé, lors de la présidentielle de 2017, et celle que vient de subir le parti de la droite, Les Républicains, renseignent on ne peut plus sur une crise politique profonde, laquelle se manifeste aussi, par la donne de l’abstention aux scrutin, qui a enregistré un record, au premier tour, chez les jeunes. Autre annonce sur le vote en faveur du président candidat, Emmanuel Macron, est celle faite hier, par l’ex-Premier ministre de 1997 à 2002, Lionel Jospin, qui s’inscrit dans l’idée du «front républicain». Affirmant qu’ « au second tour de l’élection à la présidence de la République, le dimanche 24 avril, le pays étant confronté à deux mouvements de rejet » il indique que « j’écarterai Marine Le Pen et voterai Emmanuel Macron.» rapportent, hier, les médias français.
Quant au jeune député de gauche, de « La France Insoumise, (LFI), Adrien Quatennens a dit son opposition aux consignes de vote pour le second tour de la présidentielle, estimant que la responsabilité de «mener le combat contre le Rassemblement National (de Marine Le Pen Ndlr)» incombe désormais à LREM (Parti d’Emmanuel Macron) » , qui ne l’a pas fait pendant la campagne ». Il a déclaré que « les consignes de vote aujourd’hui, en avril 2022, elles pourraient avoir un effet totalement contre-productif. C’est, ne pas lire ce qu’est le pays et sa colère» , a-t-il souligné, lundi dernier. Assurant dans ses déclarations que «l’extrême n’est pas une option», selon son propos, il place la parti de la majorité présidentielle face à «ses responsabilités», estimant qu’elle n’avait pas «mené le combat contre le RN», contrairement à LFR rappelant que « nous avons mené le combat contre le RN, y compris dans les dernières heures, les dernières semaines, nous nous sommes chargés, porte après porte, de convaincre des gens en leur disant : Vous votez contre vos intérêts en votant pour [Marine Le Pen] » il poursuit « mais je n’ai pas vu qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ait fait la même chose, parce qu’il rêvait d’un second tour, qui était le bis repetita, le remake de 2017», a ainsi analysé le député et de lancer «maintenant, qu’ils prennent leurs responsabilités. Qu’ils s’interrogent eux sur le fait de savoir si, avec le programme qu’ils ont présenté ils sont en mesure de l’emporter. C’est leur responsabilité», a-t-il encore avancé
Karima B.