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RÉVÉLATION DE CONTACTS SECRETS ENTRE L’ÉMIR ABOU OBEIDA YOUSSEF EL-ANNABI ET LARBI ZITOUT : Rachad, l’autre indice du complot

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L’émir du groupe terroriste dont les éléments ont été récemment capturés à Skikda par l’ANP, a révélé, dans ses aveux fournis ce jeudi, l’existence de contacts secrets entre l’organisation terroriste et le mouvement terroriste Rachad, dirigé par Mohamed-Larbi Zitout, via un « agent de liaison » de confiance en vue de porter atteinte à la sécurité et la stabilité de l’Algérie.

Dans des aveux diffusés, jeudi, à la Télévision publique sur ses activités criminelles depuis qu’il a rejoint les groupes terroristes en 1996, le terroriste capturé Tayeb Youssef, dit Oussama Abou Sofiane Enighassi, a révélé l’existence de contacts secrets entre l’émir de l’organisation terroriste, Abou Obeida Youssef El-Annabi, et le mouvement terroriste Rachad, en général, et Larbi Zitout, en particulier, via un intermédiaire de confiance.
Il a révélé que l’émir de l’organisation terroriste l’a informé, en sa qualité de membre du Majlis Echoura de l’organisation terroriste et d’émir de la région Est, de la teneur d’une lettre adressée à Larbi Zitout. Cette lettre, dont avaient également pris connaissance le terroriste Cheikh Nouh, abattu lors du récent ratissage à Skikda, et le mufti général des groupes terroristes, Leslous Madani, visait à « assurer à Larbi Zitout qu’aucun contact public ne sera établi avec lui afin qu’il ne soit pas inquiété par son pays de résidence (Grande Bretagne) et que tout contact avec lui est sécurisé et passe par un intermédiaire de confiance », a-t-il dit.
La lettre comportait aussi « une demande de collaboration en échange d’un soutien de la part du mouvement Rachad, en général, et de Larbi Zitout, en particulier » pour porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays en exploitant le Hirak populaire, a-t-il ajouté. Après l’envoi de la lettre, « nous étions sûrs que Larbi Zitout et le mouvement Rachad allaient accepter de coopérer avec nous », a dit l’émir du groupe terroriste. Dans ce contexte, le terroriste a évoqué son activité criminelle depuis son adhésion aux rangs de l’organisation terroriste, soulignant qu’il regrettait « d’avoir gâché sa jeunesse en empruntant le mauvais chemin ».
Il a appelé, à cet égard, les résidus des groupes terroristes armés en Algérie et au Mali à renoncer à l’action armée « avant qu’il ne soit trop tard », en particulier l’émir de l’organisation terroriste « Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) », Youcef El-Annabi. Le terroriste arrêté a également appelé les membres des groupes de soutien et de logistique qui activent sous la bannière « d’une fausse croyance ou attirés par l’appât de l’argent » à s’éloigner de cette voie, estimant que ces groupes de soutien ne font que perdurer l’action armée et que les groupes armés sans soutien « ne valent rien ».
Évoquant l’opération de ratissage menée par des détachements de l’Armée nationale populaire le 16 mars dans la forêt de Oued Douar à Skikda, le terroriste a estimé que l’encerclement dont ils faisaient l’objet était infranchissable, ajoutant qu’après l’élimination de 7 terroristes sur un total de 15, lui et ses compagnons se retirèrent et se réfugièrent dans une cachette pendant 25 jours, pendant lesquels l’un d’eux a succombé à ses blessures. Il a ajouté qu’après le siège qui a été imposé à la région, il a décidé de se rendre après que « les forces armées nous ont donné la sécurité, sauvé la vie et réservé un bon traitement ». Poursuivant son récit, le terroriste arrêté a déclaré avoir rejoint les groupes armés à Lakhdaria, au sein de la « Katiba Farouk » dirigée par Ahmed Djabri jusqu’à l’année 2000, date à laquelle il a été appelé à la Katiba « Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) », dirigé par Hassan Hattab, avant d’être nommé, en 2002, au cabinet du groupe et dépêché vers la région de Zemmouri où il apprit les méthodes de falsification de documents à l’aide d’un ordinateur.
Après l’élimination du terroriste Abou Ibrahim Mustapha Sahraoui et l’installation d’Abdelmalek Droukdel, dit « Abou Moussaab Abdel Wadoud » comme Emir à la tête du groupe terroriste GSPC, il a été chargé de communiquer avec les différentes Saraya (équipes) aux côtés du nouvel Emir jusqu’en 2006, avant d’être nommé pour la première fois, en 2008, Emir de la Katiba spéciale de Droukdel, et se diriger vers l’est du pays, en 2013, pour tenter d’y créer une organisation terroriste.
Le terroriste a révélé qu’il s’était vu confier la mission de se rendre en Libye pour rencontrer l’Emir de l’organisation terroriste de l’époque dans ce pays, à savoir Yahia Djouadi, sauf que cette mission « n’a pas eu lieu ».
F. B.

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