Selon l’UNPA, deux régions en Algérie sont connues pour leur meilleure qualité de blé et d’orges. Il s’agit de la wilaya de Guelma pour le blé et Saïda pour l’orge.
Il faut dire que l’OAIC double ses efforts pour améliorer la chaîne de qualité de la semence qui se traduit par un investissement en cours de 22 usines de traitement de semences (dont 5 en cours d’acquisition), la relance des activités de l’Union des coopératives de semences et d’appui à la production (UCASCAP), et la création d’une société mixte algéro-française de production de semences (amélioration de la qualité des semences actuelles, introduction de nouvelles variétés et génétique). L’OAIC développe sa production de semences pour passer de 2 000 000 q, collectés en 2009 à 3 057 000 q collectés en 2013 soit une augmentation de 53%. En matière de sécurisation des productions céréalières par l’irrigation, l’OAIC est chef de file d’un programme mis en œuvre au plan opérationnel en 2013. La première phase de ce programme en cours d’exécution concerne 500 céréaliculteurs pour 1 000 ha de superficies nouvelles à irriguer. Il est à noter que l’agriculteur peut faire passer ses rendements de 18 q/ha en régime pluvial à plus de 40 q/ha en irrigué. En matière de fertilisation, la mobilisation par l’OAIC au niveau de ses CCLS des engrais de fond et de couverture a permis de multiplier par 6 les superficies fertilisées lors des 5 dernières campagnes. L’ensemble de ces indicateurs démontrent les efforts que le secteur a consentis et doit encore consentir pour augmenter les rendements et la qualité de nos céréales et porter ainsi notre production nationale à un niveau appréciable de couverture de nos besoins nationaux. Il faut dire que la filière céréales a institué un véritable partenariat interprofessionnel de tous les acteurs en amont et en aval de la production grâce à l’institution du CIC et des 6 CRIC régionaux (organes consultatif de l’OAIC). Des pôles agroalimentaires intégrés se constituent. La production moyenne des 5 dernières campagnes à augmenté de 85% par rapport à la moyenne des 20 années antérieures à 2009. Les rendements ont connu grâce à l’application des itinéraires techniques par les céréaliculteurs des augmentations d’environ 1 q/ha par campagne pour ces cinq dernières campagnes. En 1980 le rendement moyen n’était que de 8 q/ha en 2013 il est de 18,11 q/ha. Des céréaliculteurs obtiennent des rendements supérieurs à 50 q/ha, ils étaient 16 à établir cette performance en 2010. Ce nombre a été porté à 279 céréaliculteurs en 2013. La céréaliculture algérienne occupe annuellement une superficie d’environ 3,4 millions ha et concerne près de 600 000 agriculteurs (60% du total des agriculteurs), exerçant au niveau de 372 000 exploitations à dominante céréalière. Son impact en matière d’emplois et de revenus qu’elle génère justifie amplement les mesures d’encadrement technique et économique arrêtées depuis 2009 par le secteur dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural. Notamment l’institution du crédit R’fig sans intérêt, le relèvement des prix à la production, les exonérations diverses et le soutien à l’utilisation des semences certifiées et des engrais.
I. B.
