Accueil À LA UNE POSITION DE L’ALGÉRIE : La résistance palestinienne reconnaissante

POSITION DE L’ALGÉRIE : La résistance palestinienne reconnaissante

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Le Mouvement palestinien de résistance a apprécié la décision de l’Algérie de ne pas participer à la Conférence du Caire sur la paix ainsi que la décision de dépêcher une substantielle et urgente aide humanitaire au Palestiniens de Ghaza.

Le représentant du mouvement Hamas en Algérie, Dr Youcef Abu Bakr, a exprimé ses plus vifs et chaleureux remerciements à l’Algérie et à sa tête le président Abdelmadjid Tebboune, pour ces décisions qui, a-t-il souligné, « démontrent une fois de plus la position avant-gardiste de l’Algérie dans la défense des droits palestiniens et aux côtés du peuple exposé aux crimes de guerre dans la bataille pour défendre Al-Qods et Al-Aqsa ». Un communiqué du Hamas a confirmé cette appréciation de la position de l’Algérie concernant la Conférence du Caire qui a eu lieu, a-t-il expliqué, au moment où les Palestiniens étaient assassinés par les forces sionistes au vu et au su de tous. Il a également fait observer que toute conférence qui ne différencie pas entre la victime et le bourreau et ne se place pas aux côtés de la cause palestinienne, n’est qu’une façon de donner du répit à l’occupant sioniste.
De fait, la Conférence du Caire tenue ce samedi, au vu de sa composante- les responsables occidentaux et américains, soutiens de l’entité sioniste étant présents- ne pouvait répondre aux attentes des Palestiniens soumis aux bombardements israéliens et au génocide qui se poursuit. Les représentants des pays occidentaux à cette Conférence ont représenté, en fait, l’entité sioniste et l’ont fait savoir à travers leurs interventions qui étaient en opposition avec les déclarations des dirigeants arabes présents à cette Conférence. Ce désaccord explique qu’il n’y ait pas eu de déclaration commune à l’issue de la rencontre. Pour leur part, les participants arabes ont condamné le bombardement israélien de Ghaza et appelé à la protection des civils. Ils ont également rejeté le déplacement et souligné la nécessité de trouver une solution juste à la question palestinienne.
Ces déclarations des dirigeants de pays arabes, en contradiction avec celles des pays occidentaux, reflètent le point de vue dominant dans une grande partie de l’opinion publique mondiale. A titre d’exemple, pour rappel, Mohammed Al-Manfi, président du Conseil présidentiel libyen, cité par le site d’information Russia Today, a condamné ce qui se passe à Ghaza et le ciblage de tous ceux qui vivent à l’intérieur de la bande. « Nous rejetons le déplacement de la population de Ghaza vers la péninsule du Sinaï ou vers tout autre endroit », a-t-il affirmé. Il a déclaré que nous devons tous œuvrer pour parvenir à la paix et à la protection au profit des civils du peuple palestinien.
Pour le président du Conseil présidentiel libyen, ce qui se passe en termes de ciblage de tous ceux qui vivent à Ghaza, même ceux qui ont trouvé refuge dans les hôpitaux, les églises et les mosquées, à la lumière de l’incapacité du Conseil de sécurité à parvenir à un règlement sur les projets de résolution qui lui sont présentés pour mettre fin à l’agression, pose à tous les dirigeants de la région un défi historique. Il a affirmé que la Libye se tient aux côtés de l’Égypte contre la liquidation de la question palestinienne, soulignant le rejet du déplacement du peuple palestinien. Parmi les dirigeants non arabes, se sont distingués les représentants du Brésil et de l’Afrique du Sud. La déclaration du ministre des Affaires étrangères du Brésil, Mauro Vieira, qui a souligné que l’agression brutale d’Israël contre les Palestiniens et la destruction sans précédent de Ghaza entravaient la solution à deux États et alimentaient le conflit. Mauro Vieira considère Israël comme une force d’occupation. Le président sud-africain a appelé, à la conférence du Caire, les pays du monde entier à cesser de fournir des armes à Israël.
M. R.

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