Accueil ACTUALITÉ Organisation des transports et décongestion de la capitale / Objectif : désencombrer...

Organisation des transports et décongestion de la capitale / Objectif : désencombrer Alger

0

Suite à la mise en place de nouveaux moyens de transports dans la capitale, à savoir le métro, le tramway, le développement du téléphérique et le train de banlieue, une autorité organisatrice de transports urbains créée en 2012 et activée concrètement en 2015 s’est vue confier la mission d’organiser, de fédérer et de mutualiser l’ensemble de ces moyens de déplacement.

L’objectif étant de désencombrer Alger et sensibiliser les automobilistes à aller vers les transports en commun et d’offrir, notamment, de meilleures prestations dans ce domaine.
C’est en tout cas ce qu’a fait savoir, hier, le président de cette autorité et également directeur général de l’Etusa, Yacine Krim, lors de son passage sur les ondes de la radio nationale chaîne III. A cette occasion, le responsable a expliqué que parmi les actions que se propose de mettre en œuvre cette autorité, il ya celle relative à une coordination des correspondances entre ces divers modes de locomotion, expliquant par exemple « qu’en descendant du métro ou d’un tramway, un usager doit être en mesure, assez rapidement, de trouver une correspondance pour l’acheminer vers la destination de son choix ». Il a souligné dans ce cadre d’idées que le type de transport posant problème est au niveau des transports privés, pour lesquels, il a été ouvert un dossier particulier. En effet, il a fait savoir que son autorité organisera le mois de septembre prochain un forum avec les syndicats des transporteurs privés pour tenter de fédérer leurs activités. Indiquant que 6 000 bus sont en activité au niveau d’Alger et ses alentours Yacine Krim a relevé que la majeure partie des transporteurs privés possèdent de vieux matériels roulant. Pour pallier à ce problème, il a signalé que lors de cette prochaine rencontre, à laquelle prendront également part des banques, sera également discuté la possibilité de financer à leur profit l’achat de véhicules neufs. S’agissant du Plan de déplacement des usagers qui est à l’étude, il a précisé qu’il devrait permettre de mieux situer les localités qui sont les mieux ou les moins bien desservies par les transporteurs et à apporter les correctifs à chaque situation. Selon l’invité de la radio, l’idée de la réflexion en cours est d’amener les propriétaires de véhicules particuliers à leur préférer l’usage des moyens de transports communs, en les acheminant d’un endroit vers un autre en un minimum de temps possible et en jouant pour cela sur la régularité et la ponctualité. En effet, puisqu’au delà de l’organisation des moyens de transports, l’objectif de l’autorité est de désengorger la capitale, a laissé entendre Yacine Krim. Il a expliqué dans ce sens, que l’autorité dans sa démarche vise à éviter le transport en solo. Sensibiliser les gens à laisser leurs voitures et aller aux transports en communs. Reconnaissant, toutefois, l’absence de tramway ou de métro dans certaines zones, il a indiqué que des rabattements sont actuellement en train d’être organisés. Pour ce faire, de nouvelles lignes ont été proposées au ministère des Transports pour le rabattement vers le métro. Concernant, d’autre part, le manque de ponctualité parfois chez les transporteurs de bus Etusa, il dira que le problème se pose au niveau des routes. Selon lui, il n’y a pas de couloir consacré aux bus, ce qui les amène à utiliser la même chaussée que les voitures, et comme la ville est congestionnée il y a donc des retards qui sont constatés. Le seul couloir, dira-t-il, qui est dédie spécialement aux bus est celui de Didouche mourad à Alger-centre, sauf que les automobilistes ne le respectent pas, a-t-il relevé.
Ania Nait Chalal

Article précédentLe silence de la tutelle n’est pas venu apaiser les tensions : Les médecins résidents maintiennent l’arrêt des gardes
Article suivantL’expert des marchés pétroliers Legheliel affirme que les prix se stabiliseront au niveau actuel : L’Algérie devrait adapter sa politique sur un baril à 75 dollars