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MOBILISÉS, LES RÉSIDENTS DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE « C5 » DÉNONCENT L’INSÉCURITÉ : Mort tragique d’un étudiant à Oran

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Les résidents de la cité universitaire Rezoug-Belkheïr, connue sous le nom de C5, dans le quartier « Traversa »à Es-sedikkia, ont observé, dans la nuit de dimanche à lundi, un sit-in à l’entrée de la résidence pour protester contre la multiplication des actes d’agression dont sont victimes les étudiants ces derniers jours.
Tout a commencé quand un étudiant, R. Imad Eddine 22 ans, originaire de Tiaret, inscrit en master Hydraulique à la faculté  de génie civile de l’université des Sciences et de la Technologie d’Oran, Mohamed-Boudiaf a été mortellement percuté par une voiture alors qu’il tentait d’échapper à une tentative d’agression à l’arme blanche. Ce dernier qui empruntait la passerelle qui enjambe l’autoroute qui relie la Pépinière au rond-point d‘El-Morchid, a été surpris par deux voyous qui ont tenté de lui voler son téléphone sous la menace d’armes blanches. Pris de panique il a tenté de traverser la route, se faisant mortellement renverser par un véhicule qui roulait à grande vitesse, ont indiqué des sources, précisant que l’accident s’est produit aux environs de 20h30. Sitôt la triste nouvelle connue, les résidents de la cité sont sortis pour observer un sit-in à l’entrée de la cité. «Cette passerelle devient la nuit un véritable coupe-gorge. Plusieurs de nos camarades ont été victimes d’agressions suivies de vol. Aujourd’hui on l’évite pour ne pas faire de mauvaises rencontres.
Pourtant, c’est un endroit situé dans un endroit fréquenté. Que font les services de sécurité pour mettre un terme aux méfaits des voleurs qui profitent de la pénombre, le soir, pour s’installer aux abords de la passerelle et attendre leurs victimes. On parle de zones d’ombre et ce coin est une zone d’ombre en plein centre d’Oran.
Il y’a quelques jours, une étudiante a été agressée et son téléphone volé par deux voyous qui circulaient à bord d’une moto non loin du rond-point de l’Ensep. L’insécurité gagne plusieurs endroits de la ville réputée capitale de l’Ouest.
La pandémie n’explique pas l’explosion des cas d’agression à main armée », ont indiqué des résidents qui avaient observé leur mouvement de protestation sans entraver la circulation automobile sur l’axe Pépinière-Es-sedikkia qui longe leur cité.
Slimane Ben

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