Accueil ACTUALITÉ MERCURIALE : Les prix ne baissent toujours pas

MERCURIALE : Les prix ne baissent toujours pas

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Contrairement aux années précédentes, la hausse des prix durant le mois de Ramadhan semble s’inscrire dans la durée en maintenant le même niveau que celui du premier jour. Après 11 jours de carême, aucune baisse n’est constaté notamment de ce qui relève des prix des fruits et légumes.
Alors que les ministères du Commerce et de l’Agriculture s’étaient montré même confiants quant à une stabilisation des prix à partir de la deuxième semaine de Ramadhan, assurant, à cet effet, les ménages que la situation allait s’améliorer, force est de constater que sur le terrain c’est loin d’être le cas. L’envolée des tarifs des produits alimentaires de large consommation s’est considérablement répercutée sur le pouvoir d’achat qui connait déjà une érosion depuis plusieurs mois. En dépit de l’offre et de la disponibilité des produits les prix n’ont malheureusement pas baissé. C’est le cas de la pomme de terre dont le prix avoisine toujours les 130 Da le kilogramme, alors que l’on s’attendait à ce qu’il ne dépasserait pas les 60 da. De ce qui est des autres légumes, c’est le même constat. Le prix de la tomate, la courgette, les carottes, l’oignon, le poivron, le piment, le chou-fleur, les fenouils…oscillent entre 100 et 170 DA, subissant une hausse de plus de 50 DA chacun. L’augmentation des prix des fruits est encore plus palpable. L’orange a atteint 200 DA. La fraise est proposée à 300 DA, alors que ces deux produits étaient fixés respectivement à 120 DA et 200 DA avant le mois sacré. Mais le fruit qui a atteint un niveau record est celui de la banane vendue désormais à 800 DA, contre 500 dinars avant le début du Ramadhan, alors que son prix ne devrait pas dépasser les 230 DA. Idem pour les viandes blanches et rouges. Alors que les départements ministériels concernés avaient promis de la viande blanche à des prix raisonnables, le prix du poulet a enregistré une hausse jusqu’à 100 DA le kg, en étant affiché à 430 DA le kg. C’est encore pire du côté des viandes rouges dont le bovin est affiché à plus de 1200 DA le kg, ce qui pousse beaucoup de familles à se passer de cet apport riche en protéines, pourtant très bénéfique en cette période de jeune.

Les prix des vêtements pour l’Aïd dépassent l’entendement
Il faut dire que la flambée des prix n’a pas touché que les produits alimentaires, la situation est autant plus grave du côté des habits et chaussures pour enfants et même des adultes. Si le rituel des parents est d’acheter de nouveaux habits pour les enfants, à chaque occasion de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du mois de Ramadhan, cette année ça ne sera pas chose aisée. Si certains ont fait de bonnes affaires en achetant avant l’arrivée de Ramadhan, la majorité des parents est cependant prise au piège de la hausse des prix durant ce mois. En effet, de simples petites robes pour fillettes âgées entre 2 et 8 ans, peuvent atteindre les 10 000 DA la pièce. Même chose pour les chaussures affichées à plus de 2500 DA. Les vêtements pour garçons ne dérogent pas non plus à la règle. Allant des jeans aux t-shirts et aux chaussures, la seule tenue pourrait dépasser le prix de 10 000 DA. Un état de fait qui a poussé beaucoup de parents à acheter en ligne des vêtements déjà portés mais en bon état avec des prix raisonnables, histoire de ne pas se ruiner, et de faire surtout plaisir à leurs enfants.
Ania Nch

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