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Les autorités espagnoles ont intercepté à Almeria un mineur et l’ont rapatrié : Un père divorcé enlève son fils de 2 ans et s’enfuit en Espagne

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Rendu sain et sauf par les autorités espagnoles à sa mère résidente en Algérie (Oran), lundi 3 décembre dernier, un garçon, mineur de deux ans, a été enlevé par son père suite à leur divorce avant de l’embarquer avec lui dans une aventure de harga. Les autorités judiciaires espagnoles sont toujours à la recherche du père présumé ravisseur, selon des médias espagnols.

Y a-t-il une limite à ce phénomène de harga, ou la migration clandestine, qui ne cesse de séduire les algériens de tous bords ; jeunes, femmes, personnes âgées, mineurs et handicapés ? Apparemment non. Les conditions économiques difficiles ne semblent pas être les seules à mettre en cause. Les motifs divergent, et chaque jour, les côtes des iles sud espagnoles en dévoilent une. Supportant mal l’éloignement de son enfant, un père de la wilaya d’Oran n’a choisi pour prendre revanche sur son ex-femme que d’enlever son enfant de deux ans et l’emmener avec lui à bord d’une embarcation de fortune dans une aventure risquée vers l’autre rive de la Méditerranée. Selon le site internet de la télévision espagnole Antena 3, la police nationale d’Almeria (ville côtière espagnole sur la Méditerranée) a procédé, le 3 décembre dernier, au rapatriement de ce garçon de deux ans et se remise à sa mère en Algérie.
Dans un communiqué, la police nationale espagnole avait annoncé, le 4 novembre dernier, avoir intercepté une petite embarcation arrivée au port d’Almería dans laquelle «un mineur accompagné de quelqu’un prétendant être son père en compagnie aussi d’autres migrants algériens », a rapporté hier le même site électronique. Après avoir fourni les premiers soins de santé à l’enfant mineur, la police nationale a activé le protocole MENA (mineurs étrangers non accompagnés), en affectant l’enfant dans un foyer d’accueil relevant du service de protection de l’enfance de la Junte d’Andalousie. Cela en attendant les résultats de tests ADN sur le lien de paternité présumé de la personne ravisseuse prétendant être son père.
Parallèlement, les agents de la brigade des étrangers et des frontières spécialisés dans les mineurs ont ouvert une enquête en vue de clarifier les faits et après divers contacts avec le Commissariat général aux étrangers et aux frontières, le consulat d’Algérie et l’avocat de la mère de l’enfant, ils sont arrivés à la conclusion que les parents de l’enfant enlevé sont divorcés. Se basant sur un document émis par le tribunal de Saïdia (Tlemcen) qui confirme aussi que la mère de l’enfant, restée en Algérie, avait légalement la garde, selon la même source.
Hamid Mecheri

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