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LE PRÉSIDENT PREND UNE DÉCISION FERME ET SOUVERAINE : L’Algérie ferme définitivement le GME

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C’est désormais officiel, l’Algérie livrera son gaz à l’Espagne via le gazoduc Medgaz. La décision de cesser les approvisionnements à partir du gazoduc GME, qui passe par le Maroc et qui était en service depuis 1996, a été prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, « qui a instruit la direction de la Sonatrach de cesser toute relation commerciale avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), et de ne pas renouveler le contrat du 31 juillet 2011, qui a expiré dimanche, le 31 octobre 2021 à minuit », a indiqué un communiqué de la présidence de la République.

Le Maroc qui tirait de nombreux avantages et dividendes de ce gazoduc et qui en avait fait même un moyen de pression sur l’Algérie, dans le dossier de décolonisation des territoires de la RASD,  est pris de court par la décision des autorités algériennes, même si la presse marocaine et les relais du makhzen ont tenté de limiter son impact sur l’économie du pays. Il faut rappeler que depuis l’entrée en service de ce gazoduc, en 1996, le Maroc prélevait près d’un milliard de m3 destinés à la production de 10% de ses besoins en électricité, en plus du bénéfice des revenus générés par les droits de passage du gazoduc sur son territoire qui lui rapportaient entre 50 et 200 millions de dollars par an, suivant l’évolution des prix du gaz sur le marché international. C’est dire que malgré les tentatives de réduire l’impact de la décision souveraine et hautement stratégique de l’Algérie, le Maroc est contraint de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement en gaz naturel et de trouver comment combler le déficit que connaitra sa balance commerciale après l’assèchement de la manne financière qui provenait des droits de passage et autres taxes qu’il prélevait chaque année. Aujourd’hui, ce pays, se retrouve dans l’obligation de négocier des contrats de rétrocession de gaz, avec l’Espagne, à des prix fixés par les cours mondiaux ce qui constitue un coup douloureux porté à son économie, déjà impactée par l’effort de guerre au Sahara occidental depuis la reprise des combats, et par les effets de la pandémie qui a plombé ses rentrées en devises provenant de la pêche et du tourisme. « Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, dimanche dernier, un rapport sur le contrat liant la société nationale Sonatrach à l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), daté du 31 juillet 2011, et qui a expiré le 31 octobre à minuit», lit-on dans le communiqué de la présidence de la République. « Au regard des pratiques à caractère hostile du Royaume marocain à l’égard de l’Algérie, des pratiques qui portent atteinte à l’unité nationale et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, du ministre de l’Energie et des Mines, le président de la République a donné des instructions à la société nationale Sonatrach à l’effet de cesser toute relation commerciale avec la société marocaine et de ne pas renouveler ledit contrat», ajoute le document. C’est donc une réponse claire aux actes hostiles du Maroc qui n’a cessé, ces derniers mois, d’attenter à la stabilité du pays, de fomenter des complots contre son intégrité territoriale et surtout d ‘apporter aide et assistance aux ennemis de l’Algérie.
Pour sa part l’ambassadeur Amar Belani, envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb est revenu, hier sur la rupture par Sonatrach de ses relations commerciales avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), mettant fin,  le 1er novembre,  au contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui alimentait l’Espagne en passant par le Maroc.  « Cette infrastructure était un pari sur l’avenir. Un gage de l’engagement de l’Algérie sincère porté par les aspirations des peuples maghrébins. C’était l’expression tangible de notre profonde conviction quant à l’importance de l’intégration régionale et de la valeur ajoutée des infrastructures réalisées dans une perspective maghrébine », a-t-il affirmé à la presse nationale. Il a déploré le fait que le Maroc n’a pas été à la hauteur de l’ambition historique et stratégique du projet grandiose du grand Maghreb qu’il a pris en otage puis sabordé par dépit en relation avec la question du Sahara occidental dont il occupe illégalement le territoire.
Belani n’a pas manqué, par ailleurs de répondre à la campagne des médias marocains qui a  suivi la décision de l’Algérie de ne plus reconduire le contrat du gazoduc GME, en soulignant que,  « ce media porte-flingue des services du voisin de l’ouest, au lieu de se lamenter sur la perte de cette manne prodigieuse dont le royaume s’est gavé pendant 25 ans alors qu’il complote activement contre l’unité et l’intégrité de notre pays, il devrait comprendre, une fois pour toutes, que la nouvelle Algérie ne se laissera plus berner et qu’elle rendra coup pour coup. Définitivement, les actions hostiles auront un prix, n’en déplaise à ces plumitifs adeptes de la subversion, de la manipulation et des fake news », a-t-il indiqué.
C’est dire que l’Algérie qui avait toujours mis en garde le Maroc contre ses pratiques contraires aux mœurs de bon voisinage et de fraternité, est passée à une nouvelle étape dans « ses représailles ». Aujourd’hui c’est un message clair adressé au palais royal et au Makhzen, «le temps de la passivité est révolu, l’Algérie nouvelle ne se laissera plus faire, elle rendra coup pour coup et saura faire mal à ceux qui veulent lui porter atteinte».
Slimane B.

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