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LE PRÉSIDENT DÉFEND LE CHOIX DE LA DATE DU RÉFÉRENDUM La « clé » qui ouvre la porte de l’Algérie « novembriste »

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué lundi que le projet d’amendement de la Constitution, soumis à référendum populaire le 1er novembre prochain, «participe des exigences d’édification d’un État moderne » et « répond aux aspirations du peuple à l’exercice de la véritable démocratie ». Le projet d’amendement de la Constitution « participe des exigences d’édification d’un État moderne et répond aux revendications du Hirak populaire béni et aux aspirations du peuple à l’exercice de la véritable démocratie », a souligné le président Tebboune dans un message aux participants au Colloque international, organisé sous le thème de « La Constitution au service du citoyen : grands axes de l’amendement constitutionnel », lu en son nom par son Conseiller chargé des affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem. « C’est à ce titre que j’ai tenu à soumettre au peuple souverain dans sa décision ce document capital pour l’édification de la nouvelle Algérie, qui doit reposer sur les fondements de la démocratie et de la bonne gouvernance et opérer une rupture avec les pratiques du passé », a-t-il précisé. L’amendement constitutionnel « est une étape cruciale dans le cadre de la concrétisation de mon engagement à parachever la satisfaction des revendications exprimées par le peuple à travers le Hirak populaire béni et authentique, ainsi que des promesses auxquelles je m’étais engagé devant le peuple et que j’ai commencé à réaliser avec une sincère volonté selon une vision stratégique claire qui en appelle au pragmatisme de tout un chacun », a soutenu le président Tebboune. Rappelant son engagement devant le peuple d’œuvrer à l’édification d’une nouvelle Algérie, le président de la République a indiqué que « l’amendement de la Constitution, qui est la Loi fondamentale de l’État et le socle indispensable à l’édification d’une nouvelle République, s’inscrit dans le cadre de cette démarche ». Afin que ce projet soit « consensuel », il a été soumis à enrichissement et débat à « grande échelle », en permettant à diverses composantes de la société, aux institutions, aux partis politiques et aux acteurs de la société civile d’en discuter « pendant plus de quatre mois, malgré la crise sanitaire induite par l’épidémie de Coronavirus dans notre pays et dans le monde », a fait observer le président Tebboune. Dans ce contexte, Tebboune a évoqué sa décision d’organiser la consultation populaire le 1er novembre « en tant que date phare dans l’histoire nationale, source d’inspiration d’enseignements pour la génération de Novembre, qui a pris ses responsabilités envers le peuple en déclenchant une Glorieuse Révolution qui a inspiré les peuples et les pays en quête de libération du joug colonial ».

Le peuple uni et indivisible
Et d’ajouter que « la symbolique de cette date confère un caractère particulier au référendum ». Pour le président de la République, il sera « la clé pour l’édification d’une Algérie attachée à sa ligne novembriste et tournée vers la construction d’un État sur des fondements transparents de démocratie, d’état de droit, d’indépendance de la magistrature, de droits et de libertés garantis et de lutte contre la corruption sous toutes ses formes ». Le choix de cette date, poursuit le Président, « se veut un message que le peuple algérien est un et indivisible et que son unité réside dans ses valeurs nationales et religieuses, cristallisées en les positions de la Glorieuse révolution de libération, notamment la Déclaration du 1er Novembre 1954 ». Un message signifiant à tout un chacun que le peuple algérien a définitivement tranché la question de l’identité et qu’il est déterminé à préserver sa stabilité et à mettre en échec toutes les velléités de semer la zizanie et le doute parmi ses rangs, tout en aspirant à construire un avenir radieux dans le cadre de la paix, de la sécurité et de la stabilité, a-t-il encore souligné.
Dans le même ordre d’idées, le président Tebboune a expliqué que la révision constitutionnelle sera également « un point de départ pour la reconstruction de l’État national fondé sur la justice sociale avec un système de gouvernance basé sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, loin de toute prédominance de l’un sur les autres et de toute autocratie. Un système de gouvernance où règnera la Justice et où seront préservés les droits et libertés ». Rappelant en outre que le projet de révision de la loi fondamentale visait « le raffermissement de l’égalité entre citoyens, la protection des droits et libertés et la moralisation de la vie politique et publique et la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes », le président de la République a indiqué qu’il s’agit aussi de « la consolidation du rôle du Parlement en matière de contrôle du Gouvernement, l’amélioration de la gouvernance, le renforcement des institutions de gouvernance et la promotion de la démocratie participative ».
Hamid Mecheri

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