Aussitôt la décision de revenir à l’enseignement normal est prise, la problématique de surcharge des classes ressurgit et suscite inquiétude et appréhension chez les syndicats du secteur de l’éducation.
En effet, les trois années de pandémie du Covid19 ayant impliqué le recours à l’enseignement par groupe a dissimulé le problème de surcharge des classes auquel fait face le secteur depuis plusieurs années. Mais très vite ce mode abandonné, la surcharge des classes risque de refaire surface et de manière encore plus accentuée. C’est ce à quoi le président de l’Organisation nationale des enseignants de l’éducation Boujemma Chihoub a tenu à mettre en garde. À partir de la nouvelle année scolaire dont la rentrée est prévue le 21 septembre prochain, Chihoub révèle qu’on risque de faire face à pas moins de 60 élèves par classe. Une situation que les autorités devraient très vite prendre en main, a-t-il appelé, et ce pour assurer de bonnes conditions de scolarité aux élèves au titre de la nouvelle année. Dans le même contexte, le syndicaliste estime que le ministère de l’Éducation devrait s’arranger à respecter la norme des 35 élèves par classe. Dans ce sens, il a fait savoir que le Men aurait dépêché une commission nationale présidée par le secrétaire général du ministère afin de trouver les solutions adéquates à ce problème, précisant que cette commission s’est rendue à 30 wilayas jusqu’ici. Sur un autre registre, Boujemaa Chihoub s’est dit contrarié de constater que la question de révision des programmes scolaires ne soit pas prise au sérieux par la tutelle. Le dossier semble être remis aux calendres grecques, poursuit le même syndicaliste, précisant que les erreurs et les fautes qui portent atteinte à l’identité nationale ne font object d’aucune attention. En ce qui concerne le palier secondaire, Chihoub révèle que les manuels scolaires n’ont pas été révisés depuis 2003 sachant que cette opération doit se faire chaque 10 ans. Pour ce qui est des cycles moyen et primaire, le syndicaliste a dénoncé la surcharge des programmes qui épuisent, a-t-il regretté, les enseignants et les élèves depuis des années.
Ania Nch
FIXÉE À 5000 DA
La prime de scolarité octroyée à 77% des parents
Selon le président de l’Association nationale des parents d’élèves, Khaled Ahmed, la prime de scolarité a été octroyée au 1er septembre 2022 à pas moins de 77% des parents concernés. Saluant la bonne organisation de cette opération, le représentant des parents d’élèves a pointé du doigt la grève des intendants et des travailleurs des services économiques d’être à l’origine du retard ayant concerné le reste des parents sans oublier toutefois de relever la responsabilité de certains parents d’élèves d’avoir mis trop de temps pour le dépôt de leurs dossiers. Par ailleurs, Khaled Ahmed a salué l’initiative prise par certaines collectivités locales d’assurer les affaires scolaires aux élèves des établissements du primaire, appelant les communes riches à faire de même.
Ania Nch
INTRODUCTION DE L’ANGLAIS DANS LE CYCLE PRIMAIRE
Le livre de troisième année fin prêt
Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a annoncé hier que le livre d’anglais destiné aux élèves de troisième année primaire était fin prêt après avoir été approuvé par l’Institut national de recherche en éducation le 1er septembre dernier. Le ministre précise, de ce fait, que l’institut national des publications scolaires entamera l’opération de l’impression de ces manuels pour qu’ils puissent être prêts avant la date du 21 septembre prochain et répondre notamment à la demande nationale.
Toujours en ce qui concerne l’enseignement de l’anglais dans le cycle primaire, il est attendu à ce que les listes des candidats qui se sont présenté pour le poste d’enseignant, devront être dévoilées incessamment.
L’opération de formation de ces enseignants devant être entamée le jeudi 8 septembre prochain. À rappeler que sur 60 000 postulants, 5 000 enseignants seront recrutés pour enseigner cette langue aux élèves de troisième année primaire.
Ania Nch
