Suite à des informations relayées par la presse nationale faisant état de l’arrêt des exportations de dattes algériennes, et après le démenti du département du Commerce, le ministère de l’Agriculture est sorti hier de son silence afin de faire le point sur la situation.
Dans un communiqué rendu public, ce département ministériel a affirmé que les opérations d’exportations des dattes se font dans de « bonnes conditions », soulignant que des milliers de tonnes en ce produit sont exportées sans qu’il n’y ait un quelconque retour de la marchandise. Selon le ministère de l’Agriculture, « les substances utilisées pour lutter contre les maladies agricoles sont approuvées et inscrites au registre des matières phytosanitaires à usage agricole agréé par le Comité national de certification multisectoriel. La même source a également expliqué que ce comité avait approuvé l’utilisation du pesticide « Diflubenzuran » depuis 2010. Son agrément a été renouvelé en 2020 après vérification par les membres du même comité que le pesticide répond aux exigences phytosanitaires applicables au niveau international. Le même communiqué indique que l’utilisation du pesticide “Diflubenzauron” a donné des résultats positifs dans la réduction du charançon des dattes. Il est confirmé qu’il n’a aucune répercussion sur la santé humaine, car l’une de ses propriétés est dégradable en moins de 14 jours. Il n’est donc en aucun cas possible d’en retrouver des restes dans les dattes destinées à l’exportation après 8 mois d’utilisation en traitement.
Ania Nch