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Lancement d’un appel à candidatures dans le cadre du programme (PROFAS B+)

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Un appel à candidatures vient d’être lancé dans le cadre du programme algéro-français de bourses en doctorat (PROFAS B+) au titre de l’année 2017-2018, a-t-on appris mardi auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les bourses, dont l’appel à candidature s’étale du 6 mars au 6 avril 2017, concernent les doctorants non salariés en co-encadrement ou en co-tutelle de thèse, a-t-on indiqué de même source. Dans le cadre d’une finalisation de thèse, le programme PROFAS B+ propose aux doctorants en co-encadrement de thèse un appui à la formation et à la recherche par l’octroi de bourses de 7 à 12 mois au titre de l’année universitaire 2017-2018,a-t-on expliqué. Pour les doctorants en co-tutelle de thèse, PROFAS B+ propose l’octroi de bourses de 7 à 18 mois répartis sur les trois années de doctorat sous forme de séjours de 7 mois minimum par année universitaire. Les candidats recevables à la suite de l’examen de conformité de leur candidature, feront l’objet d’une sélection par un jury mixte d’experts français et algériens, sous la forme d’une évaluation de leur dossier de candidature et d’une audition. Les candidats sélectionnés se verront attribuer une bourse pour une durée déterminée par le jury et non sujette à prolongation, a-t-on relevé. Il est précisé que seules les candidatures s’inscrivant dans le cadre de collaborations scientifiques existantes de qualité entre les deux pays, pourront être présentées. Selon la même source, les candidatures qui seront privilégiées sont celles qui « proposent une recherche innovante s’inscrivant dans l’une ou plusieurs thématiques comme le développement du numérique, la protection de l’environnement, le développement durable et les questions d’économie et d’emploi ». Crée en 1987, PROFAS est un programme phare de la coopération algéro-française, qui a été rénové et relancé en 2014 sous le nom de PROFAS B+ qui propose non seulement des bourses, mais aussi des prestations fournies par l’Algérie et la France, notamment via l’opérateur Campus France. Depuis 2014, PROFAS B+ a permis à près de 280 boursiers algériens de rejoindre des laboratoires d’excellence en France.

Le Prix Herbert sera remis au poète sud-africain Breyten Breytenbach
Le poète sud-africain et militant anti-apartheid Breyten Breytenbach recevra le prestigieux Prix international littéraire Zbigniew Herbert, du nom du poète et philosophe du «refus» à l’époque communiste, a annoncé le jury lundi à Varsovie. «Je suis heureuse que cette année le jury ait choisi un poète qui associe un grand talent avec l’attitude d’un homme intransigeant ayant été du côté des opprimés», a déclaré Mme Katarzyna Herbert, veuve du poète polonais décédé en 1998, rappelant que pour son mari le talent était aussi important que les questions morales. Né en 1939 dans la province du Cap, M. Breytenbach a quitté l’Afrique du Sud pour Paris. Son épouse étant d’origine vietnamienne, il était interdit dans son pays où les mariages mixtes étaient proscrits. Après être revenu clandestinement dans son pays natal pour s’engager dans la lutte anti-apartheid, il a été condamné à neuf ans de prison. Libéré en 1982, il est revenu en France où il a pris la nationalité française. M. Breytenbach écrit en plusieurs langues, également en afrikaans, sa langue maternelle aujourd’hui menacée de disparaître, a de son côté souligné le poète ukrainien Iouri Androukhovytch, membre du jury, lors de l’annonce du choix du lauréat. Il a publié une cinquantaine d’ouvrages, dont «Confession véridique d’un terroriste albinos». Sa poésie des prisons «Métamortphase: poèmes de prison, 1975-82. Autoportrait-veille de mort» a été traduite de l’afrikaans en français. L’édition 2017 du prix Zbigniew Herbert, qui est décerné depuis cinq ans, lui sera remise à Varsovie le 25 mai.

Plus de 1000 abonnés à Béni Messous à Alger privés d’électricité
Une coupure du courant électrique a été enregistrée lundi après midi dans la commune de Beni Messous (wilaya d’Alger) suite à une panne sur le réseau de moyenne tension au niveau du quartier de la «Chenille», ce qui a privé plus de 1000 abonnés de courant électrique, a indiqué la société de distribution de l’électricité et du gaz (SDA) de Bologhine. Une panne survenue à 15H 02 mn sur le réseau terrestre de moyenne tension (10 KW) dans la commune de Béni Messous a privé plus de 1000 abonnés de courant électrique, soulignent les mêmes services expliquant que cette avarie a été occasionnée par les travaux effectués par une société dans cette localité sans tenir compte des câbles terrestres mis en place dans ce périmètre. De telles agressions occasionnent des pertes pour la SDA d’autant plus que ces actes, récurrents ont pris des proportions alarmantes par rapport aux années précédentes, regrette la même source. Les équipes techniques sont intervenues pour réparer le réseau affecté afin que le courant électrique soit rétabli le plus tôt. Le numéro 33-03 est mis à la disposition des abonnés pour s’enquérir de l’évolution de la maintenance.

Des pompiers à bord de motocycles bientôt en action à Aïn Defla
Des éléments de la protection civile chargés d’assurer les premiers secours aux victimes des accidents de la route entreront bientôt en action à Aïn Defla à bord de cyclomoteurs, a-t-on appris lundi auprès du chargé de communication de la direction locale de ce corps constitué. «Ce dispositif permettra d’observer les victimes potentielles des accidents de la route et de jauger leur état avant l’arrivée de l’ambulance médicalisée», a indiqué le capitaine Kamel Hamdi, relevant que ce procédé assure une plus grande célérité des secours. Six éléments de la protection civile de Aïn Defla ont ainsi bénéficié d’une formation poussée dans le domaine des interventions par le biais de cyclomoteurs, a-t-il précisé, mettant l’accent sur le caractère «déterminant» du facteur temps lors d’un accident de la route. Les secouristes se relayeront sur 3 motos à raison de 3 équipes par 24 heures, a détaillé le même officier, relevant que l’opération touchera d’abord le chef-lieu- de wilaya avant d’être élargie au reste des communes

Réaménagement du square Port-Saïd à Alger
Les travaux de réaménagement du square Port-Saïd, entamés par les services de la wilaya d’Alger il y a plus de deux mois, vont bon train pour redonner à cette place emblématique d’El-Mahroussa son lustre d’antan. Le projet de réaménagement du square Port-Saïd qui sera réceptionné en juin 2017 s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de la wilaya d’Alger (2015-2035), a précisé le président de l’Assemblée populaire de la commune (APC) d’Alger centre, Abdelhakim Bettache, ajoutant que l’objectif est de réhabiliter cette place située en contrebas de la Casbah et contiguë au Théâtre national algérien (TNA) et au célèbre café « Tantonville ». Les travaux de réaménagement, auxquels une enveloppe de 80 millions de dinars a été allouée, vont bon train, a-t-il dit, ajoutant qu’ils permettront à cette place emblématique d’El-Mahroussa de retrouver son lustre d’antan, d’autant que le bureau d’étude en charge de l’opération s’est référé au plan initial du site à partir des archives de la ville, a-t-il précisé. La préservation du Kiosque à musique, un des éléments phares du square, participe de cette démarche, a-t-il souligné. L’installation, en coordination avec le TNA, de quatre statues à l’effigie de figures culturelles et artistiques algériennes, entre également dans ce cadre. La proximité du TNA de cette place est un atout dont il importe de tenir compte, a-t-il affirmé. Ce lieu historique et symbolique doit devenir la vitrine des places publiques algéroises, notamment en offrant des prestations de qualité, a-t-il dit.

Grande-Bretagne : un zoo perd sa licence après la mort de près de 500 animaux en 4 ans
Un zoo britannique où de multiples fautes et négligences ont contribué à la mort de 486 animaux et d’une employée en quatre ans, s’est vu refuser lundi le renouvellement de sa licence d’exploitation. Un rapport fait état de conditions choquantes. Situé à Dalton-in-Furness (nord-ouest de l’Angleterre), le « South Lakes Safari Zoo » a perdu entre janvier 2013 et septembre 2016 486 animaux, selon ce rapport rédigé par des enquêteurs mandatés par le gouvernement britannique et rendu public mercredi. L’enquête a aussi souligné les manquements du propriétaire concernant le personnel, alors qu’une employée a été tuée en 2013 par un tigre de Sumatra. Le zoo avait été condamné en 2016 au versement d’une amende de 255’000 livres (320’500 francs). Les enquêteurs imputaient notamment la responsabilité de ces décès à la gestion du propriétaire de l’établissement, David Gill, et recommandaient qu’il soit poursuivi devant la justice. Le propriétaire a désormais 28 jours pour faire appel du refus du renouvellement de la licence sans quoi l’établissement devra fermer.

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