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La Fédération des agences immobilières fait état d’une augmentation de 10% du loyer : Les autorités appelées à intervenir

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Pointant du doigt le marché informel d’être à l’origine de cette saignée, la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) a indiqué que la location de tous types de biens (appartements, locaux commerciaux, villas) a enregistré cette année une hausse de 10%. Le prix de location à travers tout le pays a été touché d’une augmentation de pas moins de 10 000 da le mois, comparé à l’année précédente, a-t-elle précisé.
Selon la présidente de cette fédération, Zahoua Mammeri, il est impératif que les autorités interviennent en renforçant le contrôle dans le marché de l’immobilier accaparé depuis des années par les courtiers (Samsar), sachant que la hausse inexpliquée du loyer n’est pas prête de connaitre son épilogue. Dans le même sillage, la présidente de la FNAI a également tenu à dénoncer, dans un entretien accordé au journal arabophone Ennahar, la mise en location de logements de Type AADL par leurs propriétaires de façons illégales. Selon elle, les courtiers investissent dans ce genre d’affaires alors que les agences immobilières refusent de louer des maisons sans actes de propriété. Ce qui est le cas, a-t-elle poursuivi, des logements sociaux ou AADL soutenus par l’état et qui devraient être interdits à la location, pour une certaine durée de temps. Toujours en ce qui concerne les appartements de type location-vente (Aadl), la même source a révélé que la plupart d’entre eux, sont vacants, alors que d’autres sont meublés mais désertés depuis plus de 5 années.
Revenant au sujet des prix de location, Zahoua Mammeri souligne que ceux-ci varient d’une zone à une autre. Selon elle, tout est pris en compte à commencer notamment par le nombre de pièces, et les équipements dont elles disposent, à l’exemple d’une cuisine équipée, meubles, climatiseurs, douches ect…..aussi si l’appartement se situe dans une résidence sécurisée. Si c’est le cas, la location du bien peut atteindre les 90 000 Da le mois avec un payement cash d’une avance d’une année, révèle la présidente de la FNAI. Concernant la capitale, elle a fait savoir que les prix de location à l’est d’Alger sont plus élevés qu’ailleurs en raison des disponibilités de différents moyens de transports, d’universités, et différentes infrastructures publiques mais aussi de la demande qui est supérieure à l’offre. A Dar El Beïda comme à Bab Ezzouar, le prix de location d’un studio peut atteindre les 30 000 Da par mois, alors qu’un F3 est loué à pas moins de 45 000 Da le mois. Pour ce qui est des appartements de quatre pièces, leurs prix de location varient entre 50 000 à 60 000 Da le mois. Zahoua Mammeri a souligné dans ce contexte que les appartements loués à ces prix ne sont pas équipés. S’agissant des autres wilayas du pays, elle a indiqué qu’à Jijel, par exemple, le prix de location d’un appartement F3 varie entre 35 000 à 40 000 Da, alors qu’un F4 est loué à 45 000 Da le mois. À Oran ou à Annaba, toutefois, le prix de location d’un appartement F3 varie de 30 000 à 50 000 DA selon l’emplacement ou le quartier.
Ania Nait Chalal

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