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GARE ROUTIÈRE DU CAROUBIER À ALGER : Un sit-in des chauffeurs de taxis avorté par les forces de l’ordre

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Sans travail depuis plus de six mois en raison de l’arrêt de leur activité, les chauffeurs de taxis opérant sur les lignes inter-wilayas ont tenté, en début de cette semaine, d’organiser un sit-in de protestation à l’intérieur de la gare routière du Caroubier. Par cette action, les mécontents de leur sort réclament la reprise de leur activité. Mais ils ont été aussitôt empêchés par les services de sécurité d’organiser un mouvement. Le motif invoqué par les services de sécurité c’est le fait que ce mouvement coïncide avec le début des examens du baccalauréat. De plus, les chauffeurs qui ont afflué des différentes wilayas du pays, dès les premières heures de la matinée, sur le lieu de la protestation ont été interpellés au niveau des accès d’Alger, a révélé Sid Ali Aït Lhocine, membre de bureau de la Coordination des chauffeurs de taxis de la wilaya d’Alger. Face à cette situation, le syndicat s’est réuni durant la même journée et a décidé du report de ce mouvement de protestation à une date ultérieure. Pour sa part, l’Union nationale des transporteurs privés a alerté que près de 80 000 transporteurs sont menacés de faillite en raison de la suspension de leur activité suite à la crise sanitaire induite par le Covid-19, soulignant que le maintien de leur activité à l’arrêt a aggravé leur situation. Beaucoup d’opérateurs de taxis, en effet, sont confrontés à la faillite face à des horizons sombres quant à une éventuelle reprise ou pas. Sur ce, les syndicats des transporteurs ont appelé le gouvernement « à prendre des mesures exceptionnelles » en faveur de ce type de transport et « à accélérer la décision » du retour du transport inter-wilaya. Arguant de la rentrée universitaire qui s’approche, ces syndicats appellent les autorisés à prendre en compte leurs préoccupations. Ils réclament également une révision à la hausse de la tarification ou, tout au moins, un réajustement du compteur.
H. M.

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