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FACE AU REFUS D’ISRAËL DE RECONNAÎTRE LE DROIT DES PALESTINIENS À UN ÉTAT : M6 et son Makhzen, la tête baissée par la soumission

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Le roi du Maroc semble nager en pleine crise de délirium. Sinon comment expliquer qu’au moment où les services de son palais annoncent avoir débloqué un montant d’argent, dans le cadre du soutien aux habitants de la ville sainte d’El-Qods, il actionne sa machine de répression pour contrer les manifestations contre la normalisation des relations diplomatiques avec l’État hébreu.

Pire encore, le roi M6 qui veut se parer du titre de président du comité El-Qods feint se montre sourd aux déclarations du Premier ministre israélien qui a affirmé récemment, que tant qu’il sera à la tête de l’exécutif de l’État hébreu, un État palestinien ne verra jamais le jour. C’est une déclaration pleinement assumée par Naftali Bennet, qui rejette les accords de paix d’Oslo qui avaient permis la création de l’Autorité palestinienne et qui sont mis sur pied,  le cadre des négociations permettant au final la création d‘un État palestinien  avec des frontières reconnues par la communauté internationale.
C’est la posture des trois singes de la mythologie qui est adoptée par le palais royal du Maroc et son makhzen qui continuent de se livrer à un jeu insipide aussi bien avec leur peuple qu’avec la cause palestinienne qu’ils sont en train de trahir jusqu’à n’en plus pouvoir.
Il faut rappeler dans ce cadre que les manifestations contre la normalisation avec l’État hébreu se poursuivent au Maroc malgré une disposition de loi votée récemment par le parlement et qui criminalise la négation de la normalisation. Le peuple marocain ne semble pas baisser les bras et il continue d’exprimer clairement son rejet des errements du palais et du makhzen.
Il y’a quelques jours, le directeur chargé de la gestion de l’agence « Bayt Mel El-Qods » a réaffirmé en novembre dernier  l’engagement de cette agence dépendant du Comité d’El-Qods de  s’acquitter de son devoir de soutien à El-Qods, qui ont besoin de soutien alors qu’ils vivent une répression quotidienne qui les prive de leurs droits les plus élémentaires, comme celui de prier dans la mosquée de la ville. Cette affirmation est au final de la poudre aux yeux car, la cause palestinienne a besoin surtout d’un soutien diplomatique qui permettrait de mettre la pression sur l’entité sioniste et l’emmener à reconnaitre le droit inaliénable du peuple palestinien à disposer d’une patrie.
Les responsables marocains sont conscients de l’intransigeance des responsables israéliens qui refusent de mettre en œuvre les résolutions de la communauté internationale. Mais malgré leur essence criminelle, ils continuent de les fréquenter, de leur dérouler le tapis rouge et de faire d’eux les  soutiens dans leur politique coloniale dans le Sahara occidental. Et pour imposer leur choix de s’allier avec le diable, ils n’ont pas hésité à réprimer toute voix discordante qui osera dénoncer la politique de soumission aux désidérata de l’entité sioniste.
Par décence, le roi du Maroc, de par son statut de président du comité El-Qods aurait dû s’interdire tout rapprochement  avec l’entité sioniste qui se vante de nier tout droit aux Palestiniens de prétendre à un État reconnu par la communauté internationale. Israël lance un défi à la communauté internationale comme l’a affirmé son Premier ministre Naftali Bennett qui avait déclaré, jeudi, qu’il s’oppose à la création d’un État palestinien, soulignant : « tant que je serai Premier ministre, il n’y aura pas de mise en œuvre des accords d’Oslo. » Cette déclaration faite au journal privé israélien « Israël Hayom » confirme l’essence criminelle des dirigeants de l’État hébreu.
« Je suis de droite, et mes positions n’ont pas changé. Je m’oppose toujours à la création d’un État palestinien et je défends notre État », une déclaration claire et sans ambages mais qui ne semble pas déranger le roi du Maroc et son makhzen qui continue de foncer, tête
baissée, dans une dynamique de normalisation avec Israël, une normalisation qu’on peut assimiler, ni plus ni moins,  à une soumission à l’ordre israélien.
Slimane B.

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