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Équivalence des diplômes universitaires entre l’Algérie et les USA : l’écueil bientôt levé

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Bonne nouvelle pour les étudiants algériens, diplômés des universités américaines. Pour cause, les deux pays s’attèleront à lever les contraintes de l’équivalence de ces diplômes, non reconnus en Algérie. C’est, en effet, ce qu’a affirmé Meghanne Curtis, sous-secrétaire d’État adjointe, chargée des affaires académiques. L’hôte de l’Algérie a fait savoir qu’il y a une volonté, du côté algérien, de régler ce problème de l’équivalence, précisant qu’il existe une meilleure compréhension, quant au fonctionnement du système d’enseignement américain, et des modalités de délivrance de ces diplômes. En visite en Algérie, les 2 et 3 février, dans le cadre d’une tournée, maghrébine, la responsable américaine a ajouté que des progrès ont été réalisés, à l’issue des discussions qu’elle a eues à ce sujet avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, dont elle a relevé la disponibilité à trouver une solution à cette préoccupation.

Déplorant que cette contrainte soit un frein pour une plus grande mobilité des étudiants algériens vers les USA, elle a expliqué la nature décentralisée du système d’enseignement supérieur américain. Aussi, les questions liées au contrôle de la qualité et à la délivrance des diplômes ne sont pas sous l’égide du gouvernement, a-t-elle explicité. «Nous allons continuer à discuter de ce problème pour aboutir à sa résolution. À mon retour aux USA, nous allons faire suivre une note diplomatique au MESRS dans ce sens», a-t-elle poursuivi. Elle a relevé, dans le même sillage, les conséquences du problème de la reconnaissance s’agissant des perspectives d’emplois pour les étudiants algériens, une fois de retour dans leur pays d’origine. «J’ai été également frappée par le manque d’interaction entre les universitaires algériens et américains, et si l’on réussit à solutionner ce problème, cela créerait de nouvelles opportunités d’échanges entre les universitaires, des deux côtés, car les potentialités pour ce faire existent, aussi bien dans le secteur de l’éducation que dans celui de l’enseignement supérieur, a observé l’hôte de l’Algérie. Elle a souhaité, à ce propos, que le nombre d’étudiants algériens poursuivant leurs cursus d’enseignement, dans les universités américaines, soit plus important, indiquant que ce nombre a été de 173 en 2014, contre 176 en 2013. Dans le sens inverse, un (1) seul étudiant américain s’est inscrit en Algérie, l’année écoulée. Au niveau maghrébin, les étudiants algériens inscrits dans les campus américains représentent le nombre le moins important, a déploré Curstis, notant que ces derniers sont plus souvent intéressés par les disciplines des sciences et technologie, les mathématiques, le management et les affaires (Business), ainsi que l’ingénierie.

L’enseignement de l’anglais pour les lycéens doublera en 2015
En plus de la barrière de l’équivalence des diplômes, la coopération bilatérale dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement supérieur est confrontée à la contrainte de la langue, a noté la représentante du Département d’État. Pour pallier à cela, l’apprentissage de cette langue par les lycéens en Algérie va doubler, durant l’année en cours, à travers le programme des micro-bourses, dénommé «Access», initié par l’ambassade américaine, a-t-elle annoncé. Plus de 600 lycéens s’y sont inscrits depuis le début de l’année, les cours étant dispensés en addition à leur programme scolaire, soit pendant les week-ends, les vacances scolaires et en dehors des horaires d’étude au lycée, a-t-elle précisé. La formation des formateurs en anglais a été abordée avec les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a fait savoir Curtis, indiquant avoir également rencontré, lors de sa visite en Algérie, d’anciens bénéficiaires des différents programmes d’enseignement de l’anglais. Il s’agit d’étudiants algériens qui étaient inscrits dans les programmes «Fullbright, Humphrey» et «Bachelors» et avec lesquels il a été intéressant d’échanger au sujet de leurs expériences, a-t-elle souligné. Curtis, qui prône la notion de diplomatie par l’éducation, explique l’importance accordée à cette discipline qui fait partie dans l’organigramme du Département d’État de la diplomatie publique. Il s’agit de promouvoir les échanges de gouvernements à peuples, et d’encourager les échanges de peuples à peuples. Tous les programmes sont ainsi conçus de sorte à permettre aux citoyens américains de rencontrer ceux issus d’autres pays, à travers les échanges éducatifs.
L’objectif étant de créer la confiance entre eux, de favoriser la connaissance de l’autre, et d’échanger les cultures, les valeurs, etc, a-t-elle explicité. Elle a affirmé, à ce propos, que beaucoup de malentendus et de fausses perceptions ont été levées, à la suite de ces programmes, et que souvent, les gens sont surpris par leur incompréhension et les préjugés qu’ils avaient au préalable vis-à-vis des autres.
Ania N. C.

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