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Raouraoua consolide sa mainmise sur la FAF

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Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, aura de nouveau conforté la position de ses détracteurs à son encontre lorsqu’ils le qualifient de  »dictateur » dans la gestion du dossier de l’entraîneur français des Verts Christian Gourcuff. En effet, après que le Breton ait échoué dans l’objectif qui lui a été assigné, à savoir la qualification au moins aux demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations qui se poursuit actuellement en Guinée équatoriale, Raouraoua n’a pas jugé utile de convoquer le Bureau fédéral pour discuter du sort du sélectionneur. Il s’est ainsi empressé à le maintenir dans son poste jusqu’au Mondial-2018 sans se soucier des avis de ses pairs dans le comité exécutif. Pourtant, un dossier de cette importance aurait dû être traité différemment. Un consentement des membres du Bureau fédéral, eux qui sont censés être redevables devant les membres de l’assemblée générale de la FAF qui les avaient élu dans leurs postes, était des plus nécessaires pour reconduire un coach national qui n’a pas atteint ses objectifs. Mais comme Raouraoua nous a habitué à agir tout seul, en dirigeant l’instance footballistique nationale d’une main de fer, il n’a pas trouvé d’obstacle ni d’inconvénient de ne consulter aucun de ses assistants au comité exécutif de la FAF.

C’est qu’il sait pertinemment aussi qu’aucun de ces assistants n’ose s’opposer à une décision émanant de sa part. L’expérience des années précédentes a d’ailleurs confirmé cette réalité, au point où la première structure footballistique algérienne est devenue comme une  »propriété privée » pour l’homme fort du football algérien. Il est vrai que les résultats de l’équipe nationale, notamment lors du précédent Mondial lorsqu’elle avait atteint les huitièmes de finale de l’épreuve pour la première fois de son histoire, ont conforté la mainmise de Raouraoua sur la FAF, mais cela ne devrait pas être un alibi pour accorder au président ce  »droit » de gérer cette instance comme bon lui semble. Et puis, aux yeux des observateurs, le bureau fédéral, transformé en une chambre d’approbation des décisions du  »boss », devrait plutôt se pencher sur le mal profond qui touche le sport-roi en Algérie sur le plan local.
Hakim S.

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