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ENTREPRISES EN CRISE APRÈS L’INCARCÉRATION DE LEURS PROPRIÉTAIRES : Les assurances de Loukal aux travailleurs

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Alors que plusieurs hommes d’affaires sont incarcérés, en raison de leur implication dans des affaires de corruption, le ministre des Finances, Mohamed Loukal, s’est montré rassurant quant à l’avenir des entreprises de productions détenues par les patrons mis en cause.
En effet, dans sa toute dernière sortie médiatique, le ministre a assuré que « l’état a pris les mesures nécessaires pour sauvegarder l’outil de production et les postes d’emploi des entreprises économiques, dont les propriétaires sont incarcérés pour des affaires de corruption et autres ». « Nous sommes en train de travailler au niveau du gouvernement pour dégager des solutions juridiques concernant ces entreprises et je peux vous assurer que l’outil de production et les postes d’emploi au niveau de ces entreprises seront sauvegardés coûte que coûte », a-t-il affirmé. Rappelant que les entreprises constituaient les principaux agents économiques créateurs de richesse, Loukal a souligné que la poursuite de leur fonctionnement et de celui des projets industriels, confrontés à des mesures conservatoires dans le cadre de procédures judiciaires, était « au centre des préoccupations du gouvernement ».
Selon lui, le gouvernement, qui ne pouvait pas rester passif à ce qui se passe sur la scène économique, a décidé de mettre en place un dispositif de sauvegarde pour prévenir les éventuelles turbulences susceptibles d’impacter l’emploi, la production et le climat des affaires en général en Algérie. Le dispositif de sauvegarde est supervisé par un Comité intersectoriel ad hoc, placé auprès du ministère des Finances. Il est composé des membres du gouvernement et du gouverneur de la Banque d’Algérie, a-t-il rappelé, sans pour autant avancer plus de détails sur la nature des mesures qui seraient prises dans ce cadre.
Depuis la mise sous mandat de dépôt de plusieurs hommes d’affaires, à l’instar d’Ali Haddad, Mourad Oulmi, les frères Kouninef, Mahieddine Tahkout…etc, la question s’est posée concernant l’avenir de leurs entreprises. La presse avait d’ailleurs évoqué les actions de contestations observées par les employés de ces entreprises, pour réclamer le versement de leurs salaires gelés depuis des mois, sans oublier la fermeture de la chaîne de télévision privée Dzaïr TV, détenue par Ali Haddad; ce qui a induis au licenciement de plusieurs journalistes et techniciens. Autrement, malgré les assurances du ministre, la réalité est toute autre. En effet, le marché du travail en Algérie est lui aussi sous tension.
Lamia B.

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