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ENTRAVES À LA MINURSO : Le Groupe de New York interpelle le Conseil de sécurité

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Le Groupe de soutien de New York pour l’indépendance du Sahara occidental a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à trouver le moyen de permettre à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) d’accomplir sa mission principale consistant à organiser un référendum sur l’autodétermination dans la dernière colonie d’Afrique. Dans une lettre ouverte aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, les 308 organisations, membres du Groupe de soutien de New York pour l’indépendance du Sahara occidental « appellent les membres du Conseil de sécurité à trouver le moyen de permettre à la MINURSO d’accomplir enfin sa mission, qui est l’organisation d’un référendum sur une base libre et équitable, en vue de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance ». Dans leur lettre écrite à l’approche de la réévaluation de la MINURSO, prévue le 20 avril courant, les signataires appellent aussi le Conseil de sécurité à « fournir à l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Steffan de Mistura, les moyens d’ouvrir la voie à la MINURSO pour qu’elle puisse accomplir sa mission principale ». Ils appellent aussi le Conseil à « agir en accord avec les buts et principes des Nations unies (art. 24-2 de la Charte des Nations unies), à envisager d’inclure dans le mandat de la MINURSO des chapitres sur les droits de l’Homme et sur l’État de droit et à envisager de déplacer la question du Sahara occidental du chapitre VI au chapitre VII de la Charte ». Le Groupe de New York rappelle, dans ce contexte, que « la Charte des Nations unies est fondée sur l’égalité souveraine de tous ses membres. Elle appelle au respect du principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples ». « Nous ne pouvons pas permettre que ces normes soient fragilisées », souligne-t-il.
Conformément à la résolution 690 du Conseil de sécurité (29/04/1991), le référendum devait se tenir entre fin février et début mars 1992. Conformément à la résolution 809 (02/03/1993) du Conseil de sécurité des Nations unies, le référendum devait avoir lieu au plus tard à la fin de 1993, rappellent également les 308 organisations. Et de poursuivre: « trente ans après l’adoption de la résolution 690 en avril 1991, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ne peuvent continuer à ignorer les buts et principes de la Charte des Nations unies en ce qui concerne le processus de décolonisation du territoire non autonome du Sahara occidental afin de satisfaire les ambitions expansionnistes d’une puissance occupante (Royaume du Maroc), à laquelle le Conseil de sécurité (résolution 380) et l’Assemblée générale (résolutions 34/37 et 35/19) ont demandé de se retirer du territoire ».
R. I.

SAHARA OCCIDENTAL
La communauté internationale appelée à mettre fin aux violations des droits de l’Homme
L’instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM), a condamné « dans les termes les plus vifs » l’agression barbare du jeune sahraoui Abdelmounaim Ennassiri commise par des éléments de la police marocaine dans la ville du Sahara occidental occupée, Smara, appelant la communauté internationale à « mettre fin aux pratiques répressives de l’état d’occupation marocaine ». Le jeune sahraoui Abdelmounaim Ennassiri a été agressé par les éléments de la police de l’occupant marocain, 13 avril dernier, «  dans la ville sahraouie, occupée de Smara sans aucune raison, si ce n’est la haine et la rancœur que portent les organes de répression marocaine aux enfants du peuple sahraoui », a précisé l’ISACOM dans un communiqué. « Alors qu’il se promenait dans la ville occupée de Smara, le jeune sahraoui a été arrêté par un groupe d’individus relevant du service de la sécurité marocaine, lequel groupe lui a asséné plusieurs coups de poing et de pied sans avoir aucune pitié de lui , le laissant inconscient par terre ». Une fois évacué, poursuit la même source «  vers l’hôpital, la victime souffrait de plusieurs hématomes et blessures au visage, au ventre et au dos », ainsi que d’une hémorragie interne, a fait savoir l’instance dans son document. « Les autorités de l’occupation marocaine ont nié avoir commis cette agression, l’imputant à des individus non identifiés », a-t-elle souligné. Réagissant à cet acte ignoble, poursuit l’ISACOM, « la famille de la victime observe un sit-in ouvert depuis le 13 avril, réclamant l’ouverture d’une enquête sur cette agression criminelle et la poursuite des responsables en justice ». L’ISACOM a condamné fermement cette agression lâche dont a été victime le jeune Abdelmounaim, tout en exprimant son entière solidarité avec sa famille. L’instance sahraouie a tenu à réitérer son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, à intervenir pour la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés et mettre fin aux pratiques répressives du régime marocain.
R. I.

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