Accueil ACTUALITÉ ÉDUCATION NATIONALE : L’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot

ÉDUCATION NATIONALE : L’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot

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Le collectif des syndicats autonomes du secteur de l’Éducation semble déterminé à maintenir la pression sur la tutelle pour la prise en charge de ses revendications. Après une première série d’actions de contestation, organisée la semaine dernière, les syndicats appellent, en effet, leurs adhérents à se mobiliser et à se préparer pour de nouvelles actions dont le caractère et la date seront annoncés vers la mi-février.

Dans un communiqué, rendu public jeudi, à l’issue d’une rencontre ayant regroupé les 6 syndicats autonomes, le collectif a réitéré son attachement à sa plateforme de revendication et d’emblée à son insistance pour sa prise en charge. Qualifiant les dernières rencontres de concertations avec les responsables du ministère de «superficielles», les signataires du communiqué ont fait état d’une absence de volonté de résoudre les problèmes posés ; puisque aucun agenda n’a été fixé pour se faire. Ainsi, l’intersyndicale n’écarte pas un retour des perturbations durant ce second trimestre, indiquant que les dates et les caractères des prochaines actions seront connus vers la mi-février. À noter, d’autre part, que cette réunion avait était également consacrée à l’évaluation de la grève et du sit-in et à l’examen du projet des PV commun des rencontres avec le ministère. À ce propos, le SG du SATEF, Boualem Amoura, s’est dit insatisfait quant au contenu de ce PV, affirmant que les 6 syndicats ont décidé d’accorder au ministère un délai jusqu’à la mi-février et que le Collectif se réunira le 15 février prochain pour décider des démarches à suivre. Il a indiqué, par ailleurs, que la ministre avait promis de soumettre les préoccupations ne faisant pas partie des prérogatives de son secteur au Gouvernement, comme prévu dans le projet du PV. La plateforme des revendications porte essentiellement sur des aspects socioprofessionnels et pédagogiques, à l’instar de la reclassification du personnel du service économique, celui de l’orientation scolaire et professionnelle, ainsi que les laborantins et les superviseurs, outre le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d’âge et la mise en place de mécanismes rétablissant l’équilibre du pouvoir d’achat. Les syndicats revendiquent, également, d’actualiser la prime de la zone sur le nouveau salaire de base outre que celui adopté en 1989, de permettre aux professeurs formés avant le 03 juin 2012 de bénéficier d’une promotion au grade de professeur-formateur en valorisant leur expérience professionnelle, de préserver les vacances de fins de semaines, et d’octroyer au personnel le droit à un congé de maladie. Sur le plan pédagogique, les représentants des syndicats revendiquent notamment la révision des programmes scolaires en fonction du niveau des apprenants et particulièrement ceux de l’école primaire, l’amélioration de la formation, des conditions de travail et de scolarisation, la réalisation d’un enseignement de qualité, la réduction du volume horaire pour l’ensemble des paliers en respectant le volume de travail et les tâches assignées, la préservation du pouvoir pédagogique des enseignants et la liberté d’exercer le travail syndical.
Ania Nait Chalal

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