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Arrivés sur les côtes ibériques en octobre dernier : Six harraga algériens expulsés par les autorités espagnoles

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Les autorités espagnoles ont expulsé, avant-hier, six migrants clandestins de nationalité algérienne vers leur pays d’origine, après avoir été interceptés par la Garde civile espagnole. Ces harraga algériens, arrivés illégalement à la mi-octobre à bord d’une embarcation de fortune à l’ile d’Ibiza (en mer Méditerranée et plus proche des côtes algériennes), ont été reconduits vers leur pays d’origine. L’information a été publiée hier par le quotidien espagnol régional «Periodico de Ibiza», en se basant sur des données fournies par les autorités judiciaires de la péninsule ibérique d’Ibiza. Selon le quotidien régional, sur son site Internet, les six migrants illégaux ont été transférés d’abord vers un CIE (centre d’internement des étrangers) de la péninsule après avoir comparu devant le tribunal de garde d’Ibiza, puis ont été livrés à leur pays après vérification de leur identité auprès des services consulaires algériens en Espagne. Les six harraga algériens sont arrivés à Formentera et à Santa Eulària à la mi-octobre à bord d’une embarcation dans laquelle ont également voyagé trois autres jeunes mineurs et internés dans le centre de rétention de Pare Morey. Les migrants sont arrivés entre les 13 et 14 octobre sur différentes embarcations sur les plages situées à Es Mitjorn, à Formentera et à S’Estanyol, à Santa Eulària (une commune d’Espagne de l’île d’Ibiza dans la communauté autonome des Îles Baléares). Une fois les embarcations arrivées sur les plages espagnoles, le groupe a été intercepté par des agents de la Garde civile à différents endroits de Formentera et d’Ibiza. Lors de leur auditions par les autorités judicaires espagnoles, les harraga algériens – tous des hommes – ont indiqué que leur destination était Alicante mais que la tempête les avait conduits aux Pitiusas. Ils ont également indiqué qu’ils avaient déboursé une somme de près de 70 000 euros pour partir dans ce voyage, dans l’objectif de quitter leur pays, a souligné le quotidien régional espagnol. Les trois enfants n’ont pas été parmi les expulsés, et sont restés sur l’île car, dans leur cas, les dossiers sont plus complexes et nécessitent certaines garanties, ont expliqué des sources judiciaires citées par le même quotidien.
Hamid Mecheri

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