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Après le Ramadhan : Possible généralisation des marchés de proximité

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À l’exception des tomates et des courgettes, cédées à 160 DA le Kg et à 170 DA au premier jour du mois de Ramadhan, les prix des fruits et légumes n’ont pas enregistré des hausses importantes cette année. Même les citoyens ont montré leur satisfaction de la disponibilité des produits de consommation et à des prix raisonnables voire abordables.

En marge de l’inauguration du marché de solidarité de proximité, ce jeudi, au siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le ministre du Commerce Saïd Djellab a assuré de la disponibilité des produits alimentaires à des prix abordables, avec une baisse de 20 à 30 % par rapport aux marchés traditionnels, prévoyant une poursuite de la baisse des prix dans les trois premiers jours du mois sacré. Malgré la clémence des prix affichés sur les étals, le ministre a appelé les citoyens à rationnaliser leurs dépenses aux premiers jours de ce mois béni. Dans ce sens, Djellab a souligné que : « le principal objectif des marchés de solidarités consistant à garantir des produits à des prix bas du producteur directement au consommateur, ces marchés de proximité contribueront à faire la promotion des produits locaux.» précisant : «après le mois de Ramadhan, on étudiera la possibilité de généraliser les marchés de proximité de façon permanente à travers l’ensemble du territoire national », a-t-il précisé. En visitant le pavillon des produits laitiers, le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazghi a affirmé qu’il n’y aura pas de pénurie de lait durant le mois sacré, arguant que des efforts ont été déployés pour garantir la production et la distribution de ce produit en quantités suffisantes. « Le gouvernement avait décidé d’augmenter les capacités de production du lait de 50 millions de litres à l’échelle nationale durant le Ramadhan », indiquera le ministre.
Lors de cette visite de travail, Bouazghi a rappelé que son département a élaboré une feuille de route du produit pour répondre aux besoins des citoyens, en insistant sur les facteurs de production et de distribution (la traçabilité).
En visitant le pavillon des sociétés de productions des olives et différents produits de conserve, Bouazghi a indiqué que : « depuis près de quatre mois l’Algérie n’a pas importé d’olives et nous consommons à 100 % un produit national. Au pavillon des viandes rouge et blanche, il a affirmé que les prix de la viande de veau importée étaient réduits. « Les prix des fruits et légumes vont enregistrer une baisse dans les trois prochains jours, particulièrement les produits ayant connu une hausse sensible ces derniers jours », a rassuré Djellab, lors de sa visite de travail, au marché de gros des fruits et légumes de Boufarik et de deux marchés de solidarité. Tout en prévoyant, d’ailleurs, un retour à la normale des prix des fruits et légumes dans les trois prochains jours. Objets d’une forte demande, la tomate et de la courgette ont été vendues respectivement à 110 DA et 140 DA le kg, au niveau du marché de gros de Boufarik, au moment où les prix de la pomme de terre et des petits pois ont été stabilisés à 40 DA le kg, contre 35 DA pour l’oignon et 50 DA pour la carotte. Djellab, qui a constaté la disponibilité des produits agricoles au marché de gros de Boufarik, a lancé à l’occasion, un appel aux citoyens en vue d’une consommation rationnelle afin de contribuer à la baisse des prix, tout en évitant d’acheter les produits dont les prix enregistrent une importante hausse.
Mohamed Wali

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