La fin de la phase aller de la Ligue 1 ‘’Mobilis’’ a illustré à nouveau cette instabilité technique qui ronge nos clubs professionnels, non sans se répercuter négativement sur le niveau de la compétition.
En effet, un nouveau record a été enregistré dans le mouvement des entraîneurs des formations de l’élite, et ce malgré les restrictions de la FAF par le biais des règlements qu’elle avait érigés lors de l’intersaison. Des restrictions qui n’ont toutefois pas évité au football algérien une énième valse des entraîneurs. Pour la première partie de l’exercice, il y a lieu de noter que seules trois équipes n’ont pas changé d’entraîneur, ce qui dénote des proportions alarmantes qu’est en train de prendre le fléau et qui freine naturellement toute opération de résurrection du sport-roi dans le pays.
Les trois clubs sont : l’USMA avec Thierry Froger, la JSK sous la houlette de Franck Dumas et la JSS avec Nabil Neghiz. Ce n’est donc pas par hasard que les trois formations en question ont terminé en force la phase aller. Les Usmistes premiers suivis par les Kabyles, alors que les gars du Sud Ouest du pays arrivent à la quatrième position, soit au pied du podium.
Les autres clubs ont, au moins changé une fois de coach. Le dernier en date est le coach de l’ESS Rachid Taoussi, qui a cédé sa place au revenant Nourredine Zekri. Il faut savoir que Neghiz est le seul rescapé de la précédente saison toujours en activité. Les quatre autres reconduits à l’issue de la saison dernière ont été tous remerciés. C’est le cas de Hamadi Edou (DRB Tadjenanet), Amrani (CS Constantine), Casoni (MC Alger) et Dziri (NA Husseïn-Dey). Hammouche a également été limogé par l’Olympique Médéa pour être remplacé par Rouabah, sans oublier la démission de Lakhdar Adjali de l’AS Aïn-M’lila, remplacé par Janakovic. Le triste record de limogeage-démission est détenu par le DRB Tadjenanet qui est à son troisième entraîneur après Edou, Bouhellal et maintenant Bougherara, et ce avant même que l’aller ne soit consommé. Le CABBA a lâché Noguès, Alain Michel a fait les frais de la mauvaise passe du MOB, Casoni a été remplacé par Adel Amrouche et Bouakaz a quitté l’USM Bel-Abbes pour céder sa place à Bouzidi. Il faut savoir aussi que seuls quatre entraîneurs étrangers tiennent encore le coup. Il s’agit de Froger (USMA), Dumas (JSK), Chalo (PAC) et Janakovic (ASAM), alors qu’au départ ils étaient 9 techniciens à avoir commencé le championnat. Les autres sont des drivers algériens à savoir, Neghiz (JSS), Lacete (NAHD), Zekri( ESS), Adel Amrouche (MCA), Arab (CSC), Belatoui (MCO), Madoui (MOB), Rouabah (OM), Dziri (CABBA), Bouzidi (USMBA), Bougherara (DRBT), Lacet (NAHD) et Lotfi Amrouche (CRB), ce dernier va retrouver son poste d’entraineur adjoint dans les prochains jours, après l’accord trouvé entre la direction de son club et le désormais ex-entraineur du CSC, Amrani.
H. S.
