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Un montant de 30 000 DA DESTINÉ AUX PETITS MÉTIERS : Les taxieurs saluent les mesures du chef de l’état

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a instruit le chef de l’Exécutif, lors du dernier Conseil des ministres, de prendre des mesures, avec effet immédiat, en faveur des petits métiers (taxieurs, coiffeurs, …) en leur allouant une aide financière d’une valeur de 30 000 DA pendant une période de 3 mois afin d’atténuer les effets de l’impact de la pandémie du coronavirus sur les PME/PMI et les professions libérales notamment. Sid-Ali Aït Lhocine, membre de bureau de la Coordination des chauffeurs de taxi de la wilaya d’Alger a salué ces mesures, très attendues, selon lui, par les affiliés de cette corporation, durement touchée par les restrictions du gouvernement sur la circulation pour réduire la propagation de Covid-19. Il juge notamment qu’elles interviennent au moment opportun, d’autant que « les taxieurs croulent depuis cinq mois sous le poids des dettes pour assumer les différentes charges ». « Même après la reprise de l’activité des taxis urbains, on peine toujours à retrouvé notre rythme normal d’avant confinement. Si les bus de transports publics inter-wilaya, les aéroports, gares routières, métro et trains ne reprennent pas, il n’y a pas assez de clients à transporter », a-t-il expliqué. Evoquant l’aide exceptionnelle de solidarité avec les familles démunies et précaires, décidée par le président de la République pour faire face aux difficultés financières liées au coronavirus, Aït Lhocine affirme que beaucoup de taxieurs n’ont pas pu en bénéficier. « Dans la capitale, la majorité des taxis n’en ont pas bénéficié. Environ 2 300 mandats ont été distribués alors que les dossiers des demandeurs ont atteint le nombre de 7 000 », a-t-il indiqué. La Coordination des chauffeurs de taxi de la wilaya d’Alger, affiliée à l’UGTA, tire aussi l’attention sur « une catégorie de taxis qui reste toujours oubliées par les mesures gouvernementales ». « Les taxis de transport collectif des voyageurs inter-wilayas sont toujours interdits d’activité. C’est le cas aussi des bus de transport des voyageurs inter-wilayas. Nous ne comprenons pas pourquoi ces derniers sont toujours interdit de travailler, alors que les bus de transport voyageurs urbain et suburbain travaillent normalement, voire même sans le moindre respect des consignes sanitaires et d’hygiène. C’est une réalité que nous constatons sur le terrain », se désole-t-il. « Nous ignorons toujours les critères selon lesquels travaillent les autorités pour octroyer les autorisation de reprise du travail », a-t-il poursuivi. Ce syndicaliste dénonce, par ailleurs, l’absence de dialogue avec les autorités chargées du secteur. « Nous avons tenté à moult reprises de rentrer en contact avec le nouveau ministre des Transports. Au niveau de son département, ils nous ont fait savoir qu’il s’affaire actuellement à la restructuration de son ministère. Nous attendions l’installation de son équipe pour demander de nouveau à entrer en contact avec lui », a-t-il souligné.
H. M.

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