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SON CHEF DU GOUVERNEMENT RENCONTRERA AUJOURD’HUI MOHAMMED VI AU MAROC : L’Espagne trahit une nouvelle fois le peuple sahraoui

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Le Chef du gouvernement espagnol a poussé son pays à trahir, une nouvelle fois, le peuple sahraoui. En effet, en 1975,  l’Espagne Franquiste avait livré, aux hères qui avaient pris part à la marche dite verte organisée par Hassan 2,  le Sahara occidental et le Rio de Oro, quelle devait protéger conformément à un accord de désengagement discuté avec le front Polisario, Pour cette fois, Pedro Sanchez trahit une nouvelle fois le peuple sahraoui et l’engagement de son pays pour un règlement qui garantit à ce peuple son droit à l’autodétermination. Le chef du gouvernement espagnol dans son tour de force,  dénoncé par plusieurs syndicats de travailleurs et d’étudiants,  et même par des formations politiques qui siègent au parlement, a rencontré le roi du Maroc M6. Et si pour le côté jardin, cette visite au Maroc consacre l’ouverture d’une nouvelle page dans la coopération et l’amitié entre les deux pays, côté cour, c’est une nouvelle trahison à la cause du peuple sahraoui. Le coup de force de Sanchez a suscité des réactions de rejet aussi bien à gauche qu’à droite, mais lui, imperturbable continue son passage en force, pour des considérations politiques que ne partagent même pas des personnalités de son bord politique. Il y’a quelques jours, les députés de la Chambre des représentants espagnole (Parlement) avaient unanimement condamné, le revirement de la position du gouvernement de leur pays sur le conflit au Sahara occidental, dénonçant une décision « unilatérale » allant à l’encontre des résolutions onusiennes devant mener à un référendum d’autodétermination dans ce territoire non-autonome. C’est un véritable désaveu de l’engagement du chef du gouvernement à engager son pays dans une dynamique de reniement de ses engagements et de la légalité internationale. Dans un entretien paru lundi au quotidien espagnol  El Mundo le président Sahraoui  Brahim Ghali  a qualifié, le  revirement du gouvernement espagnol sur le conflit au Sahara occidental de décision « gravissime », allant à l’encontre de sa position jusque-là en faveur « d’une solution sur la base des résolutions onusiennes ».  Il est évident que c’est un virage radical qu’on n’attendait pas de la part d’un pays qui est la puissance administrante de jure du Sahara occidental, ex-colonie espagnole », a déclaré Brahim Ghali précisant dans ce cadre :. « Je me sens comme n’importe quel Sahraoui face à cette décision gravissime. L’Espagne nous a abandonnés à notre sort en 1975 et 47 ans plus tard, ils font la même chose », a ajouté Ghali. Avant de poursuivre : « L’Espagne a toujours défendu une solution dans le cadre de l’ONU, sur la base des résolutions » des Nations unies, « ce qui veut dire défendre l’autodétermination du peuple sahraoui pour terminer son processus de décolonisation. C’est pour cela que nous ne comprenons pas ce virage radical du gouvernement espagnol ». À rappeler que la nouvelle position du gouvernement espagnol soutenant le plan marocain de la soi-disant « autonomie » au Sahara occidental a été largement critiquée par la classe politique espagnole, la qualifiant d »‘unilatérale » et de « provocatrice ». Le chef du gouvernement espagnol devra d’ailleurs rendre des comptes devant la chambre des représentants qui lui reprochent de faire perdre au pays sa position d’élément influent pouvant servir d’intermédiaire, écouté  dans de possibles négociations entre le Maroc et les représentants de la RASD, ou encore son statut d’ancienne puissance coloniale qui peut peser de tout son poids sur les aspects techniques (identification du corps électoral, des populations devant prendre part à un probable référendum d’autodétermination.
Slimane B.

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