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REPRISE DE L’ACTIVITÉ DE L’ENIEM DÉBUT AOÛT PROCHAIN : La licence d’importation et d’exploitation de la matière première enfin accordée

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La licence d’importation et d’exploitation de la matière première (les collections CKD/SKD) pour le montage d’appareils électroménagers, a été accordée, mardi, à l’Entreprise nationale des industries électroménagères (ENIEM), par le ministère de l’Industrie et des Mines. Les travailleurs, contraints à être en congé depuis le 2 juillet dernier, reprendront leur poste de travail début août prochain, a annoncé, hier le PDG de l’Eniem, Djilali Mouazer.

L’activité de production de l’usine Eniem de la Wilaya de Tizi-Ouzou, reprendra début août prochain, après que le ministère de l’Industrie et des Mines a accordé la licence d’importation et d’exploitation de la matière première (CKD/SKD) et la réunion du PDG de l’Eniem, hier, avec la banque de domiciliation de l’entreprise, pour dégager les solutions relatives à l’ouverture de lettres de crédits et l’acquisition de la matière première et le rééchelonnement de la dette. C’est sans nul doute une bonne nouvelle pour les 1735 travailleurs, leurs familles et tout le monde lié à cette activité économique, notamment à Tizi-Ouzou qui, depuis l’arrêt de travail de cette entreprise avec la décision de mettre en congé, début mois courant, les travailleurs, les inquiétudes et les incertitudes sur l’avenir socio-professionnel des employés, sur leur avenir et celle de leur entreprise se sont emparés d’eux. Dans son annonce, hier, du déblocage de la situation difficile à laquelle était confronté l’Eniem , par l’octroi ,par le ministère précitée de l’autorisation en question, le wali de Tizi-Ouzou, Mahmoud Djamâa, n’a pas manqué de souligner que «l’instance dirigeante de l’ENIEM, géant de l’électroménager en Algérie», a-t-il rappelé, doit absolument s’engager , poursuit-il «sur un plan de redressement viable qui permettra aux autorités et pouvoirs publics d’aider cette entreprise». S’adressant au PDG de l’Entreprise et au représentant du Comité de participation de l’État (CPE), le wali l les invitent à dégager un plan de redressement «viable» pour l’entreprise Eniem pour qu’elle «puisse honorer ses engagements et régler ses problèmes avec la banque» a souligné, hier, Mahmoud Djamaâ.
«Nous voulons que cet outil de production qui a un label et qui produit des appareils électroménagers de bonne qualité puisse, sur la base d’un plan de redressement à moyen terme» précise-t-il, «dégager un excédent, réaliser des bénéfices ou au moins équilibrer sa gestion et commencer, à rembourser ses dettes à la banque», a-t-il déclaré. Relevant, plus loin dans ses déclarations à la presse, qu’une banque ne peut indéfiniment mobiliser des financements sans qu’il y ait retour d’investissement, le wali n’a pas manqué de demander «la mobilisation de tous pour accompagner cette entreprise» et de déclarer «en tant qu’autorité locale nous sommes en train d’accompagner cette entreprise qui emploie 1 735 travailleurs; ce qui représente un volet social important» souligne-t-il.
Rappelons que la direction d’Eniem a contraint les employés de l’unité de production à être en congé, depuis le 2 juillet dernier, après une rupture des stocks de la matière première destinée à la fabrication de toute la gamme de produits ENIEM : réfrigérateurs, climatiseurs et cuisinière, pour ne citer qu’eux.
Karima B.

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