Les autorités locales de Relizane, représentées par le wali, se sont engagées à accompagner le RC Relizane «financièrement et moralement» dans sa campagne de retrouver la Ligue 1 de football dès la fin de cet exercice, apprend-on lundi de la direction de ce club de Ligue 2.
Cet engagement a été pris par le wali, Nacéra Brahimi, au cours d’une audience qu’elle a accordée dimanche au président du club, Mohamed Hamri, et son entraîneur, Meziane Ighil, a-t-on précisé de même source. La cheffe de l’exécutif de Relizane a tenu à l’occasion à «féliciter le staff technique et les joueurs pour le parcours satisfaisant qu’ils sont en train de réaliser aussi bien en championnat qu’en coupe d’Algérie», souligne-t-on. Relégué en Ligue 2 depuis trois saisons, le RCR table énormément sur l’actuel exercice, qui verra la montée de quatre équipes au lieu de trois, afin de retrouver l’élite. Néanmoins, le club bute, comme cela a été le cas lors des précédentes années, sur de nombreux problèmes d’ordre financier, lesquels ont même causé un retard sensible dans l’entame de la préparation de la nouvelle saison. Malgré cela, les «Vert et Blanc» occupent la 3e place au classement avec 21 points, distancés de 7 unités par le leader, l’Olympique Médéa, et ce après 12 journées de compétition. Les protégés de l’ancien sélectionneur et directeur technique national, Meziane Ighil, arrivé l’été passé à la barre technique, se montrent notamment quasi intraitables à domicile où ils ont jusque-là engrangé 18 points sur 21 possibles, alors qu’à l’extérieur ils ont obtenu seulement 3 unités sur 15. L’équipe vient aussi de valider son billet pour le dernier tour régional de coupe d’Algérie en étrillant, samedi passé, le WA Mostaganem (inter-régions) sur le score de 4-0. Elle aura toutefois la mission délicate lors du prochain tour en affrontant un pensionnaire de la Ligue 2, en l’occurrence l’ASM Oran. L’entraîneur Ighil a profité de l’audience que lui a accordée le wali pour attirer aussi l’attention sur la détérioration de la pelouse synthétique du stade Tahar-Zougari devenue, selon lui, un véritable danger pour la santé des joueurs, informe-t-on de même source. Le coach du «Rapid» s’était récemment plaint de la succession des blessures parmi ses capés à cause notamment du piteux état dans lequel se trouve la pelouse du stade fétiche du RCR, souhaitant qu’elle soit changée dans les meilleurs délais, rappelle-t-on.