Visiblement, la situation financière très critique de la quasi-totalité des clubs de Ligue une algérienne de football, dits clubs professionnels, n’est pas faite pour donner à ses dirigeants, matière à réfléchir aux responsables de ces formations qui continuent à noircir leurs trésoreries en augmentant le taux de ses dettes.
D’ailleurs, l’actuel mercato d’été qui sera clôturé dans trois jours, a été une nouvelle occasion pour vérifier le degré de l’irresponsabilité des acteurs du football algérien. Ces derniers n’ont pas dérogé à la règle en accordant des salaires faramineux aux nouvelles recrues, non sans augmenter à ceux de l’effectif de leur équipe de la saison passée pour les convaincre à prolonger leurs contrats. Ce n’est pas tout, puisque ces mêmes dirigeants ne s’empêchent pas de casser leurs tirelires pour envoyer leurs capés effectuer des stages à l’étranger. À ce titre, il y a lieu de noter que seulement deux formations ont consenti, faute de moyens, de poursuivre leur préparation dans le pays, à savoir l’ASMO et l’USMH. Certains clubs se sont même offert deux regroupements en dehors des terres algériennes durant cette actuelle période de pré-saison, à l’image de la JSK, le CSC et le MOB. Pourtant, toutes ces dépenses auraient pu être économisées, notamment en ces temps de vaches maigres. Cette situation a incité le bureau fédéral, réuni samedi, dernier, à lancer un nouvel appel en direction des présidents de club pour les conseiller de revoir la gestion financière de leurs formations, notamment en matière de salaires. La première instance footballistique algérienne a fait remarquer dans un communiqué que les dirigeants des clubs accordent des salaires exorbitants à leurs joueurs au moment où le niveau du championnat n’est pas vraiment fameux. Cet appel fait suite à l’échec de la FAF et le Ministère de la Jeunesse et des sports dans leur entreprise de plafonner les salaires, une tentative lancée en vain l’été passé, avant que la décision ne soit annulée. Les deux entités ont tout simplement cédé au »dictat » des présidents des clubs.
Hakim S.
