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ALORS QUE LA SCÈNE POLITIQUE S’EMBALLE EN PRÉVISION DES PRÉSIDENTIELLES 2024 : Le FFS et le MSP sont partants

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Alors que la date de la convocation officielle du corps électoral pour les élections présidentielles prochaines est prévue le 8 juin, et que le débat politique commence à s’installer, la scène politique est sortie de son silence pour les grandes manœuvres visant à réussir ce rendez-vous important dans l’édification de l’Algérie nouvelle.
La dernière réunion du président de la République, Abdelmadjid Tebboune avec les partis représentés au niveau de l’Assemblée populaire nationale et des Assemblées locales a permis à la scène politique de s’emballer. Tout a commencé par l’annonce de quatre formations (le FLN, le RND, le Mouvement El-bina et le Front El Moustakbel) de former une alliance qu’ils présentent comme non conjoncturelle et destinée à édifier un consensus national, à renforcer le front intérieur pour faire face aux ennemis du pays et à construire une Algérie forte. Cette alliance de partis a annoncé qu’elle adoubera, pour les élections présidentielles anticipées, un candidat consensuel remplissant les conditions requises, notamment la capacité à préserver les acquis réalisés depuis 2019 et à poursuivre les réformes pour atteindre les objectifs fixés.
Pour sa part le Mouvement El Bina a choisi son candidat pour le rendez-vous du 7 septembre prochain en plébiscitant le président Abdelmadjid Tebboune. Dans une déclaration lue à la presse, son président Abdelkader Bengrina a affirmé que le conseil consultatif national du parti, qui s’est réuni vendredi en session extraordinaire  à Alger, a décidé à l’unanimité, de plébisciter la candidature du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain, pour un nouveau mandat pour lui permettre de parachever le projet d’édification de l’Algérie nouvelle. Bengrina n’a pas manqué de préciser que cette décision du conseil national de son parti est le résultat de toutes les consultations menées avec les partis politiques, les acteurs de la société civile, les syndicats et les élites nationales.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, qui avait annoncé il y a quelques mois son intention de se porter candidate aux prochaines présidentielles anticipées, a appelé dans une déclaration au terme de la rencontre des partis avec le président de la République, à l’ouverture d’un débat public large en vue de la prochaine présidentielle. Elle a souligné l’importance de créer un climat politique serein qui permettra de réussir ce rendez-vous. Mme Hanoune a également appelé à des mesures audacieuses pour créer un climat social et politique apaisé tout en insistant sur l’importance de protéger les droits des citoyens et de garantir une société juste et équitable pour assurer un avenir stable et prospère pour l’Algérie.
Pour sa part, le Front des forces socialistes (FFS) a annoncé sa participation au rendez-vous du 7 septembre prochain. Son Premier secrétaire, Youcef Aouchiche, a annoncé hier, lors d’une conférence de presse tenue en marge du conseil national extraordinaire du parti à Alger, que son parti sera sur la ligne de départ pour les prochaines présidentielles anticipées. Tout en faisant cette annonce, il n’a pas donné de détails concernant l’identité du candidat du FFS se contentant de dire, « il faudra encore patienter pour le connaitre ». Mais, selon des sources proches du parti, c’est Aouchiche lui-même qui serait investi candidat. Le mouvement de la société pour la paix (MSP)  a, quant à lui, annoncé, au terme d’une réunion de son conseil de la Choura, qui s’est tenue hier, qu’il proposait la candidature du président du parti, Abdelaali Hassani Cherif, à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain.
Cette animation de la scène politique du pays intervient alors que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas encore annoncé son intention de briguer un second mandat. Et en attendant la convocation du corps électoral prévue le 8 juin selon les dispositions de la Constitution, d’autres formations politiques devraient définir leur position quant au rendez-vous important du 7 septembre prochain.
Slimane B.

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