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8e FELIV : Ptit Moh et Juan Carmona où la fusion des genres pour une belle détente musicale

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Une belle fusion musicale, animée dimanche soir à Alger par l’Algérien Ptit Moh et le Franco-Espagnol Juan Carmona, a gracieusement mêlé le Chaâbi au Flamenco, donnant lieu à de belles atmosphères oniriques, aux parfums méditerranéens. Programmé à la salle Ibn Zeïdoun de l’Office Riadh El Feth (Oref), en marge des activités du 8ème Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (FELIV) ouvert le 23 juillet dernier, le concert Chaâbi-Flamenco a été une belle opportunité d’échanges entre les cultures des deux rives de la Méditerranée. Ptit Moh ou Mohamed Abdenour de son vrai nom, s’exprimant à la mandole, a saisi ‘opportunité de cette rencontre prolifique, pour asseoir des références modales du terroir algérien et promener le public présent dans une belle randonnée au contenu authentique et aux formes modernes. Accompagnés par le charismatique Smaïl Benhouhou au piano qui, à la dimension des grands musiciens, a donné de belles ouvertures vers la musique Jazz, à travers un jeu qui a rassemblé à la fois les points de basses, des suites d’accords aux sonorités dissonantes et des envolées phrastiques très appréciées par l’assistance. Le soutien concluant à la percussion de Youcef Grim jouant essentiellement à la derbouka a permis de montrer la variété et la richesse d’une partie du patrimoine rythmique algérien qui se caractérise notamment par la complexité de ses séquences et ses mesures irrégulières. Juan Carmona, virtuose au jeu dynamique avec une manière particulière d’aborder la texture musicale, a brillé de maîtrise et de technique, réalisant une prestation de haute facture qui n’a pas laissé le public indifférent. Comptant sept albums à son actif dont le très andalou « El Sentido Del Aire »et le très jazz « Alchémia », Juan Carmona, soutenu par José Bandolero à la percussion, voit en sa venue à la musique chaâbi « le prolongement d’une maturité sereine ». Une quinzaine de pièces dont « Aâdrouni yahli » et « Ya chak Ezzine », ont été interprétées d’abord séparément par les deux artistes qui ont fusionné ensuite dans des appels-réponses exécutés à ‘unisson avec rapidité, maîtrise et dextérité. L’apparition en fin de concert du ténor Jughurta Adjrad, à la voix limpide et qui s’est surpassé pour atteindre des sonorités sopranes, a donné plus d’entrain au spectacle, suscitant du répondant de la part du public venu nombreux. Placé sous le signe du renouveau, le 8e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (FELIV), qui se poursuit jusqu’au 29 juillet, connaît une programmation « alliant réflexion et divertissement », selon les organisateurs. La participation de 55 auteurs de 20 pays, 61 éditeurs ainsi que de nombreux écrivains algériens représentant trois générations est attendue lors de ce 8e Feliv. En plus du principal espace aménagé à Riad El-Feth, certaines activités se dérouleront au niveau de trois stations du métro d’Alger tandis que d’autres seront organisées dans les places communales d’El-Harrach, Rouiba ainsi que dans la ville de Cherchell.

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