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BIRAMA ABDELLAH, DIRECTEUR DE LA CHAMBRE DE L’ARTISANAT ET DES MéTIERS DE LA WILAYA D’ADRAR : « Le tourisme en Algérie est étroitement lié à l’activité artisanale»

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Dans cet entretien, le directeur de la Chambre de l’artisanat et des métiers de la wilaya d’Adrar, Birama Abdellah, a estimé  que la relance de la destination touristique Sud,  requiert l’adhésion effective de l’ensemble des secteurs, précisant ainsi que la coordination entre ces différents intervenants est la solution idoine pour promouvoir cette région à fort potentiel touristique. Le même responsable a indiqué au «Courrier dD’Algérie »  que l’avenir du tourisme en Algérie doit reposer sur l’activité artisanale et en tenir compte.

-Le Courrier d’Algérie : Tout d’abord, comment évaluez-vous l’apport du secteur de l’artisanat et des métiers à la wilaya d’Adrar ?
-Birama Abdellah : Oui, l’artisanat traditionnel constitue, dans la wilaya d’Adrar, l’un des gisements les plus porteurs de richesse, car on remarque, aujourd’hui, que  la plupart des habitants de la wilaya vivent sur cette activité. Aussi, la promotion et la commercialisation des produits d’artisanat demeurent un but essentiel pour développer, aussi  ce secteur créateur d’emplois.

-Quelles sont les principales activités exercées dans cette wilaya ?
La wilaya d’Adrar compte, en effet,  plusieurs activités artisanales et je tiens à préciser, aussi  que chaque activité artisanale diffère d’une région à une autre. La région de « Tamantit », par exemple, elle   est reconnue pour la fabrication de la poterie noire ou « La poterie noire de Tamantit ». aussi je prends l’exemple de la région de « Gourrara Timimoun », celle-ci est  réputée pour le tissage et notamment le tapis « Fatis ». on trouve aussi la fabrication du cuir et les paniers.

-Qu’en est-il du nombre exact d’artisans?
Nous avons, en tout,  8 500 artisans qui sont inscrits au niveau de la chambre de l’artisanat et des métiers.

-Parlons du tourisme saharien… comment voyez-vous l’intérêt de l’investissement dans ce type de villégiature ?
-Le tourisme saharien doit être notre priorité et la relance de ce secteur constitue un défi « pour nous tous » et pour atteindre cet objectif, il faut l’implication de l’ensemble des secteurs. De même, il faut encourager l’investissement dans ce secteur qui demeure une source de richesses inestimables.

-On le sait, le sud algérien regorge d’immenses richesses et potentialités inexploitées dans ce domaine. Qu’en pensez-vous ?
-Oui, il faut signaler également  que cette richesse et cette diversité du potentiel que recèle notre Sud, font de lui une destination privilégiée pour de nombreux touristes, venant de différentes régions du pays pour profiter de leurs séjours dans le Grand Sud. Car, ces endroits possèdent  de magnifiques paysages. Même le visiteur peut contempler la beauté des paysages des différents sites touristiques à l’instar du fameux Parc  national de l’Ahaggar, le parc naturel du Tassili, les oasis rouges de Timimoun, l’erg Chech et l’Ahellil du Gourara. Tous ces endroits, il faut les exploiter.

-Selon vous, quelles sont les principales contraintes au tourisme dans le Sud ?
-Parmi les contraintes du tourisme dans le Sud, il y a le transport. Car il est difficile, aujourd’hui,  de se déplacer vers une destination « surtout si elle est lointaine». Tout ce que je peux dire sur ce point c’est que  le transport est toujours une partie intégrante et un élément important pour le tourisme.
Entretien réalisé par Mehdi Isikioune 

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