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Alors que Sonatrach prône l’austérite : Le MCA d’accord pour offrir 50 000 euros mensuellement à Courbis

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Au moment où l’entreprise Sonatrach, détentrice de la quasi-totalité des actions de la société sportive du MCA, prône l’austérité depuis le début de l’exercice footballistique en cours, le directeur sportif du club phare de la capitale, Kamel Kaci Saïd, a accepté d’accorder un salaire mensuel de l’ordre de 50 000 euros à l’entraîneur français, Rolland Courbis, pressenti pour succéder à son compatriote, Bernard Casoni. Seulement, cette transaction pourrait bien tomber à l’eau, pour la simple raison que la firme pétrolière ne serait pas prête à faire une telle folie, en déboursant cette grosse somme pour engager un nouvel entraîneur. Cela se passe au moment où de mémoire de mouloudéens, jamais le vieux club de la capitale est resté sans coach en chef, depuis, voilà près d’un mois, une situation qui risque de perdurer du moment que le pari de Kaci Saïd d’engager le Français, Rolland Courbis, pourrait tout simplement buter sur le veto de Sonatrach. Déjà, le directeur sportif du MCA a fait encore une fois preuve d’amateurisme en allant négocier avec l’ancien entraîneur de l’USMA à Paris sans avoir au préalable l’avis du bailleur de fonds du club, en l’occurrence l’entreprise pétrolière. Kaci Saïd a ainsi séjourné à Paris et rencontré Courbis en compagnie des deux agents, Rabah Ziani, qui n’est autre que le père de l’ancien international algérien, Karim, et Abderraouf Zarabi, un autre ancien défenseur international. Cependant, le dirigeant algérois, qui fait face à une pression terrible de la part de la galerie mouloudéenne réclamant son départ, n’a pas pris le soin au préalable de connaître le seuil financier fixé par Sonatrach en vue de l’engagement d’un nouveau coach. Cette manière d’agir pourrait bien faire encore perdre du temps au MCA, puisqu’au niveau des hautes sphères de la firme pétrolière l’on ne se montre pas du tout emballé à l’idée de débourser pas moins de 50 000 euros pour engager un entraîneur et son staff. À l’heure de l’austérité, la direction de Sonatrach a tout le temps conseillé de réduire les dépenses du vieux club de la capitale. C’est dans ce registre là d’ailleurs que la majorité des joueurs ont été contraint de revoir à la baisse leurs salaires lors de l’intersaison. Aussi, le désormais ex-entraîneur des Vert et Rouge, le Français, Bernard Casoni, ne touchait pas plus de 20 000 euros mensuellement. Cela veut dire que la trésorerie mouloudéenne va augmenter de plus de 100% son budget réservé au paiement du staff technique ce qui n’est pas du tout une mince affaire, surtout que le club ne sera pas concerné cette saison par aucune compétition africaine, alors que ses résultats en championnat, s’il poursuit sa série de contre-performances, vont le plonger dans le bas du tableau et le contraindre à lutter pour son maintien.

H. S.

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