Les prix du pétrole risquent de poursuivre leur chute jusqu’à atteindre leur plus bas, lors du premier trimestre 2016, et resteront à de faibles niveaux pendant deux ans, a prédit hier le directeur général de British Petroleum (BP), Bob Dudley. « Le plus bas pourrait être atteint au premier trimestre », a déclaré Dudley, lors d’une interview accordée à la BBC. « Les prix vont rester bas plus longtemps, nous l’avons déjà dit, et je crois que nous en avons pour deux ans », a indiqué le patron de BP. « Nous sommes évidemment dans un cycle », a-t-il ajouté. Le marché mondial de pétrole subit un important surplus de production par rapport à la demande, entraînant une chute des cours de brut de près de 70% depuis 2014. Il y a deux semaines, le baril de Brent de la mer du Nord, échangé à Londres, est tombé à 36,04 dollars, soit son niveau le plus faible depuis juillet 2004, alors que la référence américaine, le WTI new-yorkais, a chuté à son plus bas depuis février 2009 à 33,98 dollars.
Djelfa: clôture du Salon national de la kechabia et du burnous en poil de chameau
La cinquième édition du Salon national de la kechabia et du burnous en poil de chameau a pris fin, vendredi soir à Djelfa, avec la participation de près de 70 artisans représentant 14 wilayas du pays. Un nombreux public a visité ce salon, qui a constitué une opportunité pour les artisans de faire montre de leur talent dans la confection du burnous et de la kechabia en poil de chameau, entre autres, tout en leur offrant l’occasion de faire la promotion de leurs produits. Outre la promotion des produits de cette branche artisanale, la manifestation, ouverte par la ministre déléguée auprès du ministère de l’Aménagement du territoire, du Tourisme, et de l’Artisanat, chargée de l’artisanat, Aïcha Taghabou, a donné lieu à l’animation d’une journée d’étude, à la maison de la culture Ibn-Rochd, sur le tissage en poil de chameau. L’occasion a donné lieu à la présentation d’une étude sur le tissage du poil de chameau, réalisée par la station locale de l’Institut national des recherches en agriculture, qui a révélé de nombreux problèmes, rencontrés par les artisans du domaine, outre l’impact socio-économique de ce tissage artisanal sur la population locale.
De notoriété mondiale, le chocolat belge dispose de son propre musée
Reconnu mondialement pour sa qualité, notamment pour sa finesse, le chocolat belge a son musée à Bruxelles qui attire, chaque année, des milliers de visiteurs venus du monde entier. Passage incontournable pour les amoureux du chocolat belge, le musée du Cacao et du chocolat, créé en 1998 par deux familles belges passionnées par le cacao et le chocolat, propose au public de voyager dans l’univers du chocolat depuis ses origines jusqu’au produit fini. Situé à deux pas de la mythique Grand-Place, ce musée original livre à ses visiteurs l’histoire de cet or brun depuis l’époque des Olmèques, des Mayas et des Aztèques qui étaient les premiers à cultiver le Cacaoyer, il y a des milliers d’années, en Amérique centrale et équatoriale. Une histoire qui continue avec la découverte du cacao et du chocolat par les Espagnols jusqu’à son arrivée en Europe, en Espagne d’abord, puis en France et enfin en Belgique. En parcourant les salles d’exposition, situées sur deux étages, le visiteur découvre comment les fèves de cacao sont cultivées, récoltées puis transformées suivant toutes les étapes: de l’écabossage au concassage des graines de cacao en passant par la fermentation des fèves et leur calibrage. Le chocolat est l’un des symboles de la qualité belge dans le monde. La qualité des ingrédients choisis, le taux de cacao particulièrement élevé (43% au lieu de 35% habituellement en chocolaterie) et le savoir-faire des artisans sont autant de spécificités qui font la notoriété du chocolat belge. Avec 500 chocolatiers et 2 000 boutiques, la Belgique produit 172 000 tonnes de chocolat par an, et exporte près des deux tiers de sa production.
Oran : classement aux nouvelles normes de 46 établissements hôteliers en 2015
Pas moins de 46 établissements hôteliers de la wilaya d’Oran, totalisant une capacité de 4 850 lits, ont été classés aux nouveaux standards internationaux par les commissions spécialisées. Le reste du parc hôtelier de la wilaya, soit 114 établissements, n’a pas encore été classé, a-t-il déclaré, assurant que les efforts se poursuivent pour sensibiliser les opérateurs à améliorer constamment la qualité et les prestations assurées par leurs structures. Toujours dans le cadre de la relance du plan qualité tourisme, il est avancé la classification, au niveau de la wilaya d’Oran, de 33 restaurants ayant amélioré le statut de leur établissement en diversifiant l’offre, conformément aux exigences des demandeurs. Pour ce qui est des agences de voyages, 33 ont été classées à la catégorie A, dédiée à la promotion du tourisme externe et 73 à lacatégorie B, spéciale pour le tourisme interne. En ce qui concerne les zones d’extension touristique (ZET), 9 à vocation balnéaire, d’une superficie de 2 133 hectares, sont en cours d’aménagement ou en en voie de finalisation. Les différentes études, une fois achevées, seront soumises à l’Assemblée populaire de la wilaya d’Oran pour approbation. Le défi reste cependant l’achèvement des études d’aménagement des ZET pour capter les investisseurs potentiels, afin d’éviter de rééditer le scénario de la ZET de Cap Carbon, qui est en voie de déclassement.