Le ministre de la Communication continue à attirer l’attention des médias algériens sur la cyber-guerre dirigée contre l’Algérie depuis des pays étrangers qui se sont illustrés par leur hostilité à notre égard.
Lors d’une séance jeudi consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a évoqué les cyberattaques récurrentes contre l’Algérie, conséquence de «l’attachement de notre pays à ses positions de principe et à la poursuite de son projet de renaissance global ». À ce sujet, Meziane a mis en avant les efforts de l’État pour contrer ces tentatives reposant sur la diffusion d’informations fallacieuses et trompeuses sur l’Algérie. «Conscient de la gravité de ces attaques qui propagent de fausses informations contre l’Algérie, l’État, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, met en œuvre les mécanismes de protection et de riposte proactive nécessaires, en s’appuyant sur le Centre de cybersécurité », a-t-il soutenu. Dans ce contexte, poursuit le ministre, le secteur de la Communication contribue à la lutte contre cette «sale guerre », à travers «l’élaboration d’un système juridique en phase avec les évolutions du monde numérique» en vue de «contrecarrer les tentatives d’intrusion » et de «protéger les sites électroniques nationaux», mais aussi par «l’adoption de mécanismes techniques visant à développer les médias nationaux de manière à leur permettre de faire face aux cyberattaques, en renforçant la sécurité numérique et en exploitant les technologies pour détecter tous faux contenus et protéger les données sensibles ». Dans cette optique, le ministre a mis l’accent sur l’importance de la formation dans ce domaine, à travers l’organisation d’ateliers dédiés à la détection et à la lutte contre les cyberattaques et de campagnes de sensibilisation. Il convient de rappeler que lors d’une conférence organisée, le moi dernier, à la Faculté des sciences de l’information et de la communication de l’université d’Alger 3, Meziane a révélé l’ampleur de la guerre médiatique lancée contre l’Algérie, faisant état de plus de 9000 journalistes mobilisés pour salir l’image de notre pays.
Préserver l’authenticité et bannir la violence dans le menu Ramadhan
D’autre part, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a insisté, à l’APN, sur la nécessité pour les médias nationaux de veiller, à travers les programmes diffusés durant le mois de Ramadhan, à préserver l’authenticité du peuple algérien, reflet de son enracinement identitaire, et de bannir toute forme de violence.
Même si ce phénomène à beaucoup reculé cette année par rapport aux années passées, résultats des sanctions et des avertissements adressés aux chaînes TV et la sensibilisation, Meziane a exhorté lors de son intervention à l’APN, les médias à «proposer un produit national de qualité durant le mois de Ramadhan, vu son rôle dans la mise en lumière des valeurs nationales et la promotion de l’identité culturelle nationale». Après avoir évoqué certains aspects qui ont suscité l’indignation de l’opinion publique dans des programmes diffusés au début du mois de Ramadhan, le ministre de la Communication a réaffirmé «la nécessité de faire preuve de professionnalisme, de respecter les pratiques professionnelles et de se conformer aux textes juridiques régissant ce domaine». Il a rappelé, à ce propos, les règles juridiques auxquelles les médias sont tenus, notamment la loi relative à l’information, qui dispose dans son article 3 que l’information est une activité librement exercée «dans le respect de la référence religieuse nationale, de l’identité nationale et des constantes de la nation». «Les médias nationaux sont tenus de respecter la loi et de ne pas porter atteinte à l’identité nationale», a-t-il dit, soulignant que le ministère, qui y attache la plus grande importance, veille à le rappeler lors de rencontres périodiques avec les directeurs d’établissements médiatiques. Il a, par ailleurs, salué «le niveau de conscience du citoyen algérien et son attachement à ses valeurs qu’il défend sur les réseaux sociaux».
Sarah O.