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Démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans la falsification de documents officiels à Oran

Les services de police d’Oran ont démantelé un réseau criminel composé de cinq individus, spécialisé dans la falsification et l’usage de faux documents officiels et administratifs, ainsi que dans l’imitation de sceaux de l’Etat, a-t-on appris, lundi, auprès de la Sûreté de wilaya. Cette opération fait suite à des investigations approfondies menées par les éléments de la brigade de protection de la moralité publique, relevant de la division de lutte contre les crimes majeurs. L’enquête a révélé des pratiques de falsification et d’usage de faux impliquant des documents officiels, publics, bancaires et commerciaux, à l’aide de faux sceaux d’organismes et d’institutions publiques, selon la cellule de communication et des relations publiques de la direction de la Sûreté de wilaya. Après l’accomplissement de l’ensemble des procédures légales en coordination avec le procureur de la République près le tribunal d’Oran – notamment l’obtention de mandats de perquisition, d’arrestation et d’extension de compétence – cinq individus ont été arrêtés, dont l’une faisant l’objet de trois mandats d’arrêt dans des affaires similaires. Lors des perquisitions, la police a saisi 186 faux sceaux utilisés pour falsifier des documents d’organismes publics et privés, un ordinateur portable, une imprimante, deux clés USB, ainsi qu’une grande quantité de documents administratifs falsifiés ou en cours de falsification. Une procédure judiciaire a été engagée contre les membres de ce réseau, qui ont été présentés devant la justice et ont été placés sous mandat de dépôt pour constitution d’une association de malfaiteurs en vue de préparer des crimes et délits de falsification, usage de faux dans des documents officiels et administratifs, imitation de sceaux de l’Etat, abus de fonction, et acceptation d’indus avantages, selon la même source. 

Arrestation de plusieurs personnes incitant à la spéculation sur la pomme de terre à Mostaganem

Plusieurs personnes ont été arrêtées, lundi dans la wilaya de Mostaganem pour avoir incité à la spéculation sur la production de pommes de terre de saison, selon un communiqué des services de la wilaya. La même source a précisé que « des vidéos largement relayées lundi sur les réseaux sociaux montrent un groupe de personnes appelant les agriculteurs de la commune de Sirat (Mostaganem) à retarder la récolte de pommes de terre de saison sous prétexte de la baisse des prix et de leur abondance sur le marché, tout en incitant à la violence ainsi qu’à des discours de discorde et de haine ». Le communiqué ajoute que « le wali de Mostaganem, M. Ahmed Boudouh, tient à informer l’opinion publique que les personnes concernées sont un groupe d’intermédiaires et de spéculateurs ayant constaté l’abondance de la production de pommes de terre cette année dans la wilaya – avec un rendement dépassant les 450 quintaux à l’hectare- et qu’ils ne sont pas des producteurs agricoles de cette culture ». Le wali a souligné que « les agriculteurs de la wilaya, bénéficiaires des incitations décidées par les pouvoirs publics à l’échelle locale et nationale, ont toujours prouvé leur fidélité et leur engagement en matière de production, tant en quantité qu’en qualité. Ils ont également pleinement adhéré à la démarche du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à garantir la sécurité alimentaire et à fournir tous les instruments légaux, financiers et techniques », ajoute le communiqué. Insistant sur le fait que « la loi sera appliquée avec la plus grande fermeté contre toute personne tentant de manipuler les moyens de subsistance des citoyens et les revenus des agriculteurs », le wali a affirmé que « les personnes incitatrices ont été arrêtées et feront l’objet de poursuites judiciaires ». Le wali a enfin réaffirmé « la détermination des pouvoirs publics à continuer de soutenir les agriculteurs et de lutter fermement contre les spéculateurs », conclut le communiqué.

39 morts et 1526 blessés sur les routes en une semaine 

Trente-neuf (39) personnes sont décédées et 1526 autres ont été blessées dans 1242 accidents de la route, survenus du 13 au 19 avril en cours à travers le pays, indique mardi un bilan hebdomadaire de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Tamanrasset avec six (06) décès sur les lieux d’accidents et dix (10) blessés, suite à neuf (09) accidents de la route, précise la même source. Par ailleurs, les unités de la Protection civile sont intervenues pour l’extinction de 564 incendies urbains, industriels et autres, dont les plus importants ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger, Blida et Oran. Durant la même période, les unités de la Protection civile ont procédé au sauvetage de 432 personnes en situation de danger et à l’exécution de 6057 opérations diverses d’assistance, conclut le communiqué.

La Chine enverra cette semaine un nouvel équipage dans l’espace

La Chine devrait lancer cette semaine une nouvelle mission habitée dans l’espace, poursuivant son objectif d’envoyer des astronautes sur la Lune dans les cinq prochaines années. La mission Shenzhou-20 décollera du centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest du pays, avec à son bord trois astronautes. L’équipe a pour destination la station spatiale Tiangong, construite par la Chine, où elle séjournera pendant environ six mois. La mission doit contribuer à l’objectif ambitieux de la Chine d’envoyer des astronautes sur la Lune d’ici 2030, puis d’y construire une base lunaire. Le vaisseau Shenzhou et sa fusée porteuse Longue Marche-2F ont déjà été transférés sur le site de lancement, et seront lancés « en temps voulu dans un avenir proche », avait déclaré la semaine dernière l’Agence spatiale chinoise. « A l’heure actuelle, les installations et équipements du site de lancement sont en bon état. Les inspections fonctionnelles et les tests conjoints seront effectués comme prévu », a indiqué l’Agence chinoise des vols spatiaux habités (CMSA). Les autorités n’ont pas encore révélé l’identité des astronautes de la mission Shenzhou-20, ni les tâches précises qu’ils effectueront. L’équipage est « en bonne condition, précis dans ses manoeuvres et bien coordonné », a seulement déclaré Zhou Wenxing, membre du centre de formation des astronautes du pays, cité par la chaîne étatique CCTV. La précédente mission habitée chinoise, Shenzhou-19, a été lancée en octobre dernier et doit s’achever le 29 avril. Elle est dirigée par Cai Xuzhe, un ancien pilote de chasse de 48 ans qui avait déjà séjourné à bord de la station spatiale Tiangong lors de la mission Shenzhou-14 en 2022. Parmi les membres de l’équipage figure également Wang Haoze, 35 ans, la seule femme ingénieure de vol spatial du pays et troisième Chinoise à participer à une mission spatiale habitée. Song Lingdong, un homme de 34 ans, complète le trio. L’équipe de Shenzhou-19 devait conduire des expériences pour observer comment les radiations extrêmes, la gravité, la température et d’autres conditions affectent des « briques » fabriquées à partir de matériaux imitant le sol lunaire, selon des communiqués publiés au moment du lancement.

Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres

e pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo « Vexations » d’Erik Satie, sous la direction de l’artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.

Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme « un exploit d’endurance ». « Vexations » du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d’une seule page destinée à être jouée 840 fois d’affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption. L’Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l’un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant « Vexations » dans son studio à Berlin pendant 20 heures d’affilée lors du confinement. L’objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. C’est la première fois qu’il va jouer ce morceau en intégralité en public.

Le public va être « témoin (d’un moment) de silence, d’endurance, d’immobilité et de contemplation, où le temps cesse d’exister », a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. « Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante », a-t-elle ajouté. Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de « préparer le public à cette expérience unique ». Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l’adresse des pianistes: « Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses ». Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à « se laisser aller ». « C’est juste un espace vide, alors plongez dedans », a-t-il dit. Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).

Une vague d’expulsion force 100 000 Afghans à quitter le Pakistan en trois semaines

Depuis que le Pakistan a lancé le 1er avril une campagne d’expulsion massive, « 100 529 Afghans ont quitté le pays », pour plus de la moitié des enfants, dans lequel certains résidaient depuis des générations a annoncé, mardi 22 avril, le ministère pakistanais de l’Intérieur. Islamabad, qui voit les violences exploser dans ses régions frontalières avec l’Afghanistan, accuse les trois millions d’Afghans sur son sol d’être « liés au terrorisme et au narcotrafic ». Fin 2023 déjà, quelque 800 000 Afghans étaient rentrés dans leur pays d’origine lors d’une première campagne similaire. Au Pakistan, cette nouvelle campagne bénéficie d’un large soutien de la population. « Les loyers ont doublé depuis l’arrivée des Afghans », lance Tanveer Ahmad, coiffeur d’Islamabad de 41 ans. « Ils sont venus pour obtenir le statut de réfugié, mais ils ont fini par voler les emplois des Pakistanais qui ont déjà du mal à s’en sortir », martèle-t-il.

À l’inverse, un commerçant s’inquiète, en refusant de donner son nom : « Les Afghans acceptent des tâches dont les Pakistanais ont honte, comme ramasser les ordures. Qui le fera après leur départ ? ».

De son côté, Kaboul, dont le gouvernement taliban n’est reconnu par aucun pays au monde, se dit « préoccupé » et « déçu » par ces expulsions et accuse son voisin d’utiliser les migrants « à des fins politiques ».

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