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Seddik Chihab (RND) sur l’appel à la candidature du Président Bouteflika : «C’est normal, nous nous inscrivons dans la continuité»

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À l’issue d’une AG ordinaire des structures de la jeunesse, organisée hier à Alger, le porte-parole du RND, Seddik Chihab a indiqué que le parti s’inscrit dans la continuité, tout en mettant en exergue la préservation de ses valeurs, sa position politique, sa pérennité et la cohésion de ses rangs que «nul ne peut déstabiliser.»

Interrogé en effet sur l’appel du FLN sollicitant le président Bouteflika à briguer un 5e mandat, Chihab estime que son rival est dans «la continuité et c’est tout à fait normal qu’il appelle le président Bouteflika à aller de l’avant en raison de tout ce qu’il a entrepris comme réformes». Abordant les contours de cette rencontre avec la jeunesse du parti, il dira que «c’est une union ordinaire du parti qui donne suite à une série de rencontres avec les jeunes qui sont en charge des réseaux sociaux. C’est une occasion pour discuter avec eux, les sensibiliser sur tous les défis qui nous attendent». «Les préoccupations des jeunes sont connues, il faut tout simplement les préparer à faire face à tous ces défis et enjeux majeurs. Nous sommes dans une période très sensible, nous sommes à l’approche d’élections présidentielles importantes et nous vivons une situation économique et financière un peu difficile. C’est pour cela que nous devons préparer nos jeunes. D’autant que cette situation impacte sur le rendement global de la cohésion sociale. Aujourd’hui, tous ces problèmes que nous vivons impactent directement sur les jeunes, qui sont une force tangible. Malheureusement, cette force n’est pas bien orientée alors que les jeunes doivent jouer un rôle de sensibilisation dans la société, il faut qu’ils s’engagent dans les affaires politiques avec plus de conscience et maturité.» Pour sa part, l’ex-ministre des Finances, Abdelkrim Herchaoui, a évoqué la conjoncture économique actuelle du pays. «Beaucoup de jeunes ont eu la chance de se créer une activité et de développer un programme de production, de distribution et avoir une part du marché dans des domaines diversifiées et maîtrisables, donc l’avantage d’avoir des crédits sans trop de tracasseries et sans bureaucratie est réel, c’est un privilège que l’Etat accorde à ses enfants, c’est une chance qu’on donne à chacun de nos enfants », dira l’ancien ministre. Avant d’ajouter : « Personnellement, j’encourage à investir en groupe et ça sera beaucoup mieux, car ça peut aller très loin dans le développement de leurs activités. »
En outre, Herchaoui affirme notamment que plusieurs PME n’ont pas pu atteindre leurs objectifs et elle se sont déclarées en faillite « c’est vrai qu’il y a des échecs à 50%, mais je dirais qu’il y a aussi 50% de réussite, c’est énorme pour des jeunes qui gèrent des projets sans expérience, mais qui partent avec seule ambition, soit l’aide de l’État algérien. Pour qu’ils réussissent il faut qu’ils prennent des initiatives et saisissent la chance pour réaliser quelque chose de bien et rentable. Les PME sont des éléments déterminants dans la préservation de nos équilibres et dans le développement de notre économie et surtout pour conquérir le marché extérieur. Si nos entreprises et nos administrations soient réellement complices autour de l’intérêt national, on peut atteindre une véritable économie solide et forte », a-t-il dit. « Par contre, il ne faut pas écouter ceux qui disent que des jeunes entrepreneurs ont pris des crédits pour acheter des équipements, puis ils les ont revendu à moitié prix, c’est une grave fraude et manœuvre qui n’a rien avoir avec notre éducation, ni nos ambitions ni même des valeurs de notre pays. Nous n’avons pas d’autres pays qui vont nous prendre en charge et personne ne viendra pour nous aider, l’Algérie sera construite par ses enfants, le développement d’investissement sera le fruit des Algériens. On peut importer des matières, des produits, des équipements et des conseillers mais on ne peut pas importer le développement lui-même ni la stabilité pour le pays.»
Mohamed Wali

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