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Saisie de 2891 comprimés psychotropes à Kouba (Alger)

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Les services de la sûreté de wilaya d’Alger à Kouba ont procédé, suite au traitement de trois affaires de trafic de drogues, à la saisie de 2891 comprimés psychotropes et à l’arrestation des mis en cause, a indiqué hier un communiqué des mêmes services. La première affaire qui concerne le trafic de psychotropes a été enclenchée suite à des informations faisant état d’individus s’adonnant au trafic de drogue et de comprimés psychotropes, précise la même source, relevant que le plan mis en place avait permis l’arrestation du principal fournisseur de ces bandes criminelles puis de son acolyte. Menée en coordination avec le parquet territorialement compétent, l’opération s’est soldée par la saisie de 2700 comprimés psychotropes, 63700 DA issus des revenus du trafic, une arme blanche prohibée, deux téléphones portables et un véhicule utilitaire utilisé dans le transport des ces substances. Après parachèvement des procédures légales, les suspects ont été déférés devant la juridiction territorialement compétente pour détention, stockage et transport de psychotropes destinés au trafic dans le cadre d’une bande criminelle. Les éléments de la 4e sûreté urbaine à Kouba ont arrêté, dans le cadre de la deuxième affaire, un suspect pour trafic de cannabis et de produits psychotropes, et procédé à la saisie de 3 plaques de drogue, 33 comprimés psychotropes, 8 armes blanches prohibées et 86600 DA issus des revenus du trafic. S’agissant de la troisième affaire, les mêmes services ont arrêté un suspect en possession de 158 comprimés psychotropes et 3 armes blanches prohibées, outre 14000 DA issus des revenus du trafic, conclu le communiqué.

Démantèlement d’un réseau spécialisé dans l’organisation de harga à Mostaganem
Les services de police de Mostaganem ont démantelé un réseau criminel spécialisé dans l’organisation de traversées maritimes clandestines et arrêté trois passeurs présumés, a-t-on appris, hier, auprès de la sûreté de wilaya. L’opération a été menée par la section de lutte contre le trafic de candidats à l’émigration clandestine de la sûreté de wilaya de Mostaganem, suite à des plaintes déposées par quatre victimes du réseau, fin septembre dernier, a indiqué un communiqué de la cellule d’information et de communication de ce corps de sécurité. Après avoir informé le procureur de la République territorialement compétent des faits, la police judiciaire a ouvert des investigations qui ont permis d’identifier les membres de ce réseau composé de trois personnes. Ceux-ci attiraient des candidats à l’émigration clandestine avant de leur subtiliser leur argent estimé à 1 million DA par personne, a ajouté la même source. La police a immédiatement mis en place un plan, ayant abouti à l’arrestation des suspects. Les enquêteurs ont trouvé chez l’un d’eux une somme d’argent estimée à 488.000 D A, une partie des 3 millions DA dérobée. Accusés d’avoir organisé une traversée par mer illégale de plusieurs personnes par un groupe criminel organisé dans le but d’obtenir un avantage financier, une procédure judiciaire a été engagée contre les mis en cause, qui ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, qui a ordonné leur placement en détention provisoire, a-t-on indiqué.

Famine : la Somalie au bord d’une situation «jamais vue depuis un demi-siècle», selon l’ONU
La Somalie, dont des régions sont au bord de la famine, va faire face à une situation « jamais vue depuis un demi-siècle » sans une plus grande mobilisation internationale, a averti hier le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). En août, 44.000 enfants ont été admis dans des établissements de santé en Somalie pour malnutrition aiguë sévère, selon l’Unicef. Cela veut dire, qu' »à chaque minute, un enfant est admis dans un établissement de santé pour y être traité pour malnutrition aiguë sévère », a déclaré un porte-parole de l’Unicef, James Elder, en visioconférence depuis la Somalie. Sans compter, a-t-il ajouté, que de nombreux enfants ne parviennent même pas à rejoindre les centres de santé en raison des conditions d’insécurité qui règnent dans le pays. Sans un soutien financier plus important de la communauté internationale, « nous serons confrontés à la mort d’enfants à une échelle jamais vue depuis un demi-siècle », a affirmé M. Elder. « Les enfants souffrant de malnutrition sévère ont jusqu’à 11 fois plus de risques de mourir de diarrhée et de rougeole que les enfants bien nourris. Avec de tels taux, la Somalie est au bord d’une tragédie d’une ampleur jamais vue depuis des décennies », a-t-il insisté. Après quatre saisons de pluies défaillantes depuis fin 2020 et avec une cinquième s’annonçant similaire à partir d’octobre, la Somalie s’enfonce inexorablement dans la famine à travers le pays, 7,8 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, sont affectées par la sécheresse, dont 213.000 sont en grand danger de famine, selon l’ONU.

Situation «cauchemardesque» à Haïti
La population d’Haïti vit une « situation absolument cauchemardesque », a insisté lundi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, répétant avant une réunion du Conseil de sécurité son appel à l’envoi d’une force armée internationale pour faire face à la crise humanitaire.
« La situation est absolument dramatique. Le port est bloqué par les gangs qui ne laissent pas sortir le carburant (…) Sans carburant, il n’y a pas d’eau. Et il y a le choléra », dont le traitement nécessite une bonne hydratation, a-t-il déclaré devant la presse. « Alors c’est une situation absolument cauchemardesque pour la population d’Haïti, principalement à Port-au-Prince ». Le terminal pétrolier de Varreux, le plus important du pays, est bloqué par des gangs armés depuis mi-septembre, paralysant le pays tout entier. Dans ce contexte, le secrétaire général a récemment appelé dans une lettre au Conseil de sécurité à « examiner en urgence la demande du gouvernement haïtien de déployer sans délai une force armée spécialisée internationale pour faire face à la crise humanitaire ». Des milliers d’Haïtiens sont descendus le lendemain dans la rue pour dénonce r l’appel à l’aide étrangère du gouvernement. « Nous avons besoin d’une action armée pour libérer le port et permettre la mise en place d’un couloir humanitaire », a répété lundi Antonio Guterres.

Les espérances de vie divergées lors de la pandémie de Covid-19
L’espérance de vie moyenne a varié dans différentes régions du monde au cours de la deuxième année de la pandémie de Covid-19, en raison de taux de vaccination divergents, a révélé lundi une étude. La pandémie a provoqué en 2020 la plus forte diminution de l’espérance de vie depuis la Seconde guerre mondiale, avaient déclaré l’an dernier des chercheurs du Leverhulme Center for Demographic Science de l’université d’Oxford. Mais en 2021, une « divergence soudaine est apparue », a indiqué Ridhi Kashyap, professeur à Oxford et co-auteur d’une nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Human Behaviour. « Certains pays ont commencé à montrer des signes de reprise », tandis que d’autres ont eu « des pertes qui se sont aggravées », a-t-il déclaré cité par l’AFP. Les chercheurs ont analysé les données de mortalité dans 29 pays européens, aux Etats-Unis et au Chili depuis 2015. De nombreux pays d’Europe occidentale ont vu leur espérance de vie rebondir à des niveaux proches de ceux d’avant la pandémie. La France, la Belgique, la Suisse et la Suède ont même réussi à revenir complètement aux taux de 2019. Cependant, en Europe de l’Est, l’espérance de vie a chuté à un niveau jamais vu depuis l’effondrement de l’Union soviétique, selon l’étude. En Bulgarie, l’espérance de vie a diminué de 25 mois en 2021 après avoir chuté de 18 mois l’année précédente. Or la Bulgarie a le taux de vaccination le plus bas de l’Union européenne. Les pays qui avaient un pourcentage plus élevé de leur population entièrement vaccinée en octobre 2021 accusaient une baisse plus faible de l’espérance de vie, selon l’étude. « Cela suggère qu’il existe clairement un lien », a déclaré M. Kashyap.

29 morts et 1196 blessés sur les routes en une semaine
Vingt-neuf (29) personnes ont trouvé la mort et 1196 autres ont été blessées dans 1003 accidents de la circulation survenus à travers le pays entre le 9 et le 15 octobre, a indiqué hier un communiqué de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Tipaza avec 4 morts et 27 blessés dans 4 accidents de la circulation. Durant la même période, les unités d’intervention de la Protection civile ont éteint 904 incendies, urbains, industriels et autres, dont les plus importants ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger (248 incendies), Tizi-Ouzou (48) et Skikda (47), ajoute la même source.

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