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Résolution d’urgence par 31 députés européens sur l’Algérie : une escroquerie procédurale, selon le MAE

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Sur l’adoption par 31 députés sur les 751 que compte le parlement européen, d’une résolution sur l’Algérie, en recourant à la procédure d’urgence, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif a déclaré qu’il s’agit d’une action «initiée par un groupuscule connu pour avoir versé dans l’agitation médiatique pour servir des desseins inavouables et contraires à la volonté clairement affichée par l’Algérie et l’UE d’aller de l’avant».

Le recours à l’adoption d’une telle résolution «quasiment à la sauvette», selon Abdelaziz Benali Cherif est, a-t-il ajouté «une mesure qui s’apparente à une escroquerie procédurale» précisant «en réel décalage tant avec l’esprit qui préside aux relations de dialogue et de coopération entre l’Algérie et l’Union européenne qu’avec la dynamique qui anime les rapports de l’Algérie avec ses États membres ». Dans ses déclarations à l’APS, le responsable a indiqué à ce propos que «Le fait ordinaire choisi comme prétexte par les auteurs de cette résolution renseigne tant sur leur acharnement à vouloir porter préjudice à l’atmosphère sereine qui caractérise le dialogue entre l’Algérie et le partenaire européen que sur les limites de leur vision quant aux intérêts mêmes de l’UE». Plus loin dans ses propos, il déclare que «les vaines tentatives de ces quelques détracteurs, qui se trompent d’époque et d’adversaire ne peuvent en aucun cas altérer et, encore moins, remettre en cause, la marche résolue de l’Algérie et de l’UE vers la consolidation du partenariat mutuellement avantageux que projette l’Accord d’association a-t-il indiqué. soulignant par ailleurs que «l’Algérie, qui a conclu l’Accord d’association en tant que cadre global du dialogue et de partenariat», a-t-il rappelé «entend poursuivre cette dynamique, à travers une participation active au processus de révision de la politique européenne de voisinage» et d’ajouter «dans le respect de sa souveraineté nationale et dans le contexte de la promotion des ses intérêts propres». Pour le responsable la résolution en question «s’écarte de l’esprit du dialogue confiant, décrédibilise ses propres auteurs qui se sont arrogés le droit de tenter de jeter la suspicion sur la justice algérienne face à des faits répréhensibles» rappelant à ce propos «qui font l’objet d’actions judiciaires similaires dans nombre de pays européens». Rejetant cette «intrusion suspecte et irresponsable dans les affaires intérieures de l’Algérie» le ministère des Affaires étrangères, qui a pris le soin «d’attirer l’attention des partenaires européens sur les retombées négatives» que pourrait avoir cet acte sur les relations entre Alger et l’UE, «réitère la ferme volonté» de l’Algérie «de poursuivre activement» la mise en œuvre des réformes qu’elle «a souverainement engagées et escompte l’édification d’un partenariat algéro-européen respectueux de ses choix», a-t-il conclu.
K. B.

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