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RÉCUPÉRATION DES DÉCHETS DE  MÉTAUX ET PLASTIQUE À ORAN : Un contrôle de la filière s’impose pour faire cesser le vol

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Le marché de la récupération des métaux échappe-t-il à tout contrôle au point de devenir le lieu de recel des tampons d’égout en fonte ou de câble téléphoniques volés.

C’est la question que se posent de nombreux Oranais qui continuent de constater, impuissants, la disparition de tampons d’égout au niveau de certaines artères principales ou encore au vol de câbles téléphoniques qui pénalisent plusieurs quartiers les privant de téléphone fixe et d’Internet. Dernièrement, c’est tout le quartier de Felaoucene, située au nord-est de la ville qui a été privé de téléphone et d’internet pendant plusieurs jours à la suite du vol d’un câble de téléphone. L’étonnant dans ce vol est que ce câble est constitué de plusieurs paires et d’un diamètre assez important. Selon des sources, sa manipulation nécessite des moyens techniques pour la manutention et le tirage. « Comment se fait-il que ce vol ait été perpétré sans que cela n’attire l’attention des habitants.
Les voleurs ont retiré la dalle qui couvre la chambre souterraine, et ont tiré le câble grâce à un véhicule avant de l’enrouler, le mettre sur un camion et partir. Ce n’est pas normal tout ça », affirment des habitants de Hai Felaoucene.
Mais le plus curieux encore est que cette marchandise atterrit chez les collecteurs de déchets qui la revendent sans être inquiétés. « Pour faire cesser ces vols, il faut exercer un contrôle rigoureux sur le marché de la récupération.  Les tampons de bouches d’égout, du mobilier urbain, des câbles électriques et téléphoniques sont volés et malheureusement, des intermédiaires dans le marché de la récupération qui ne sont pas connus et ce sont eux qui sont les receleurs », affirment des sources. L’autre fait curieux dans  cette histoire de câbles téléphoniques volés est le fait que plusieurs  citoyens ont signalé la présence de terres agricoles où sont brûlés les câbles pour les débarrasser de leur gaine en plastique. « Ces endroits sont situés à Hassi Bounif, et Sidi El-Bachir entre autres mais rien ne semble avoir été fait pour y faire des descentes et faire cesser cette activité illicite », affirment les mêmes sources.
Il y’a quelques mois le vol de poubelles en plastique a été signalé dans plusieurs cités d’Oran. Mais au-delà du simple fait divers, il faut signaler que ces poubelles coûtent à la collectivité près de 5000 dinars l’unité. Ce mobilier urbain est par la suite revendu comme déchet de plastique à moins de 100 dinars le kilogramme. Certes, de simples citoyens sillonnent les cités de la ville à la recherche de plastique jeté dans les poubelles. Ces derniers rendent un immense service à la collectivité en aidant à la récupération de déchets. Mais des filières de voleurs sont venues s’incruster dans ce circuit de la récupération pour faire main basse sur les poubelles de collecte d’ordure, les tampons de bouche d’égout et sur les câbles électriques et de téléphone pour en faire un marché juteux difficile à contrôler. C’est pourquoi, il est temps de réglementer le secteur par une loi qui permet d’assurer la traçabilité de tout ce qui est acheté et revendu par les récupérateurs.
Slimane B.

FAUTE D’UN MAIRE CHOISI PAR SES PAIRS
L’APC de Misserghine à Oran toujours bloquée
Près de deux mois après les élections du 27 novembre dernier, l’APC de Misserghine, une localité située sur la partie Ouest du chef-lieu de wilaya d’Oran est toujours sans maire et les affaires courantes des citoyens, toujours gérées par la secrétaire générale de l’administration communale.
Cette situation de blocage est générée par l’intransigeance des listes élues qui ont interprété, chacune à sa manière, les dispositions de la loi et qui refusent toutes le principe de l’alliance pour élire un président et installer une assemblée communale. Des habitants de cette commune,  que nous avons rencontrés jeudi matin, se disent préoccupés par cette situation de blocage qui ne sert ni les intérêts de la commune ni ceux de ses habitants et disent faire confiance au wali  pour trouver une solution à ce problème dans les plus brefs délais, «quitte à désigner un administrateur si les élus ne s’entendent pas pour désigner une fois pour toutes un maire. Nous souhaitons voir cette mission confiée à l’ex-maire car au vu de ses compétences, il est le seul apte à mener à bien cette tâche. Notre commune a besoin  de développement et d’un responsable capable de gérer ses affaires et conscient de ses responsabilités », ont affirmé nos interlocuteurs  qui tiennent à dénoncer ceux qui poussent au pourrissement. Et en attendant une solution, les listes FLN, RND et HMS continuent à se livrer à une guerre sans merci et à se cramponner à leurs choix de ne pas laisser la parole à la raison quitte à provoquer le blocage de l’administration communale et le développement de la commune.
S. B.

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