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RAHABI RÉAGIT À LA LIBÉRATION DES DÉTENUS DU HIRAK : Prélude à « une plus grande ouverture politique »

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Le diplomate et homme politique, Abdelaziz Rahabi, a salué la décision de libération de détenus du Hirak prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, comme annoncée au soir de jeudi passé. « La libération des détenus du Hirak est un geste d’apaisement attendu par le président de la République. Cette décision laisse espérer une plus grande ouverture politique », a-t-il écrit sur sa page Facebook. « En conséquence, les pouvoirs publics doivent saisir l’opportunité pour fixer les conditions juridiques afin que la privation de liberté due à l’expression d’opinion ne se reproduise pas dans notre pays, et l’État doit également garantir le respect du droit du citoyen à la liberté et à la dignité », a-t-il ajouté. Et à Rahabi de défendre les principes selon lesquels, « seuls le dialogue, la concertation et le respect mutuel peuvent instaurer la confiance, garantir la stabilité et favoriser l’émergence d’une Algérie plus juste et plus forte ». Pour rappel, le président Tebboune a prononcé jeudi soir une grâce présidentielle en faveur d’une trentaine de détenus dont le jugement a été déjà rendu par la justice, en sus d’une soixantaine d’autres dont le jugement n’a pas été encore prononcé. Ces personnes ont été interpellées lors des manifestations du Hirak, a précisé le Président dans un discours dont la décision intervient à la veille du deuxième anniversaire du Hirak du 22 février 2019. Au lendemain de cette décision, 33 détenus d’opinion ont quitté la prison. D’autres, notamment ceux dont les condamnations ne sont pas définitives, attendent que les procédures soient accomplies auprès des juridictions compétentes, a annoncé un communiqué du ministère de la Justice. Durant l’après-midi de la même journée, le ministère de Justice a annoncé la libération de 33 personnes, dont 21 ayant été définitivement condamnées et 12 autres non. Le communiqué précisait que les autres cas sont en cours d’examen. À la faveur de cette grâce présidentielle, le journaliste Khaled Drareni, arrêté alors qu’il couvrait une manifestation du Hirak, et condamné en décembre dernier à deux ans de prison ferme, a quitté la prison de Koléa, vendredi soir, après avoir passé 14 mois en détention. Le militant et homme politique Rachid Nekkaz a été libéré, lui aussi, durant la même journée, de la prison d’El-Bayadh.
H. M.

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