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PROCESSUS DE PAIX ET DE RÉCONCILIATION EN LIBYE : Boukadoum réaffirme le soutien de l’Algérie

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Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réitéré, lors d’un entretien avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU en Libye, Jan Kubis, la détermination de l’Algérie de poursuivre l’action commune en soutien au processus de paix et de réconciliation en Libye.
« J’ai eu un entretien long et constructif, mardi, avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU en Libye, Jan Kubis, lors duquel nous avons salué les pas positifs franchis par les frères libyens sur la voie de la réunification des rangs. De même que nous avons réitéré notre engagement à poursuivre l’action commune en soutien au processus de paix et de réconciliation en Libye, pays frère », a tweeté Boukadoum. Pour rappel le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, installé en 2016 dans l’Ouest de la Libye, a officiellement remis mardi le pouvoir au nouveau gouvernement unifié d’Abdelhamid Dbeibah et au Conseil présidentiel au cours d’une cérémonie à Tripoli. Issu d’un accord politique parrainé par l’ONU et installé en 2016 à Tripoli, le GNA n’avait jamais obtenu la confiance du Parlement et se disputait depuis le pouvoir avec des autorités parallèles basées dans l’Est. M. Dbeibah a été désigné Premier ministre par intérim début février par 75 responsables libyens de tous bords réunis à Genève sous l’égide de l’ONU, en même temps qu’un Conseil présidentiel de trois membres. Il aura la lourde tâche de sortir le pays d’une décennie de chaos, d’unifier ses institutions et de le mener jusqu’aux élections prévues le 24 décembre. Contrairement à son prédécesseur, le Gouvernement d’unité nationale (GNU) a décroché mercredi un vote de confiance « historique » du Parlement. Le gouvernement de transition remplace aussi bien le GNA que le cabinet parallèle (non reconnu) d’Abdallah al-Theni, basé en Cyrénaïque, dans l’Est contrôlé de facto par les forces de Khalifa Haftar. Dans un bref discours, Fayez al-Sarraj a rappelé les « difficultés interminables » que son gouvernement a dû surmonter: « la guerre contre le terrorisme », l’offensive des forces de Khalifa Haftar contre la capitale en 2019, « la division, les guerres d’influence et les ingérences étrangères ». « Nous sommes déterminés à poursuivre les réformes et tout ce que vous avez commencé », a répondu M. Dbeibah, saluant « les efforts » de son prédécesseur. Mohamed al-Manfi, à la tête du nouveau Conseil présidentiel, a lui aussi remercié le gouvernement Sarraj pour « tout ce qu’il a pu accomplir dans des circonstances difficiles ». Jusque-là, Fayez al-Sarraj cumulait les fonctions de chef du Conseil présidentiel et chef du gouvernement.
M. B.

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