Les opérateurs de taxi collectif et individuel de la wilaya d’Alger, structurés dans une coordination syndicale affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens, demeurent en colère face à la situation d’anarchie qui sévit depuis longtemps à la gare du Caroubier.
Ils comptent organiser, aujourd’hui, un rassemblement devant le siège de la wilaya d’Alger, pour dénoncer cet état de fait. C’est d’autant plus que leur demande de régler le problème ne semble pas trouver écho auprès des différentes autorités compétentes. Les taxieurs dénoncent l’impunité dont jouissent les opérateurs « clandestins » qui ont la mainmise sur les espaces de transport. Comme c’est le cas à l’intérieur de la station de taxi du Caroubier, tout comme d’ailleurs le compartiment réservé aux bus.
En sus, ils revendiquent «le droit » d’être autorisés à l’intérieur de la station de taxi à Alger pour exercer leur activité dans la légalité. Une solution qui est à même, justement, de réglementer l’activité pour « chasser » les intrus qui animent le circuit informel du transport. Mais, jusque-là, et pour un constat observé depuis au moins une année, les autorités en charge du transport de la wilaya d’Alger sont dans l’incapacité de résoudre le problème, à en croire le secrétaire général de la Coordination des chauffeurs de taxi de la wilaya d’Alger, Sid Ali Aït L’hocine, qui, contacté hier par téléphone à ce sujet, a affirmé avoir « épuisé toutes les voies légales » pour se faire entendre, en vain. Devant cette impasse, les taxieurs décident d’adopter une série d’actions, à travers des grèves et des rassemblements de protestations, aussi bien à l’intérieur de la gare de taxi qu’auprès des autorités en charge du secteur. C’est ainsi que mardi, un sit-in de protestation a été organisé devant le siège de l’établissement de gestion de la circulation & transport urbain (Direction des transports à Alger).
Farouk B.
