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Première conséquence du retrait des policiers des stades : le match USMA-MOB a failli tourner au drame

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La violence dans les stades a encore de beaux jours devant elle en Algérie.
Le retrait des policiers de l’intérieur des enceintes footballistique va nourrir davantage ce fléau. La preuve on l’a eue dès la première journée du championnat de Ligue 1, lorsque le match inaugural ayant opposé l’USMA au MOB au stade de Bologhine a failli tourner au drame.En effet, une demi-heure avant le coup d’envoi de la partie, des échauffourées ont éclaté dans les tribunes. C’est la première fois d’ailleurs que l’on note l’absence des agents de l’ordre dans les gradins. Une absence due à l’entrée en vigueur de la décision de la DGSN de retirer la police des stades.Désormais, c’est aux clubs que revient la responsabilité de sécuriser leurs rencontres à domicile, et pour une première, les choses se sont vite dégradées. Quelques blessés ont été même enregistrés au stade de Bologhine, alors que les supporters de l’équipe visiteuses ont été tout simplement contraints de quitter les lieux pour éviter le drame.Une première conséquence du retrait des policiers de l’intérieur des stades, une décision qui donne déjà lieu à un large débat. Ils sont d’ailleurs nombreux ceux qui contestent cette mesure, non sans mettre en garde contre ses effets dangereux.En tout cas, les avis à Bologhine étaient les mêmes à l’issue de la partie. Ça s’annonce mal, préviennent les observateurs. Même les dirigeants des clubs croisent déjà les doigts. Ils craignent pour leurs vies et celles des joueurs, maintenant que chaque galerie fait sa loi quand il s’agit d’une rencontre à domicile.«Après ce qui est arrivé aux supporters du MOB avant le match, je suis persuadé qu’ils vont chercher à prendre leur revanche au match retour. Sachant que nos fans ne vont sûrement pas faire le déplacement à Béjaïa car ils savent d’avance qu’ils seront interdits de pénétrer dans les tribunes, il est à craindre que ce sera la délégation de l’USMA qui en paiera les frais. On se demande qui aura à nous protéger, maintenant que les policiers se sont retirés de l’intérieur des stades», s’interroge le manager général de l’USMA, Mahieddine Metfah.Pour sa part, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, n’a pas trouvé mieux que de lancer un appel aux différents fans des clubs pour limiter leurs déplacements avec leurs équipes respectives. Un étrange appel qui traduit parfaitement l’incapacité des responsables du football algérien à faire face au fléau de la violence dans les stades. La nouvelle donne, à savoir le retrait des policiers de l’intérieur des stades, pousse tout le monde à croiser les doigts.
Hakim S.

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