Accueil ACTUALITÉ Pour arrêter l’hécatombe routière : Vers un contrôle drastique de la vitesse

Pour arrêter l’hécatombe routière : Vers un contrôle drastique de la vitesse

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Le ministre des Transports et des Travaux Publics, Boudjemaâ Talaï, a annoncé, hier, au conseil de la nation, que le nouveau dispositif de contrôle technique de vitesse des véhicules lourds entrera en vigueur, dans les semaines à venir.

En réponse aux interventions des membres du conseil de la nation, hier, par rapport au nouveau code de circulation, le premier responsable du secteur a indiqué que ce nouveau système de contrôle technique de vitesse des véhicules lourds, notamment ceux de transport de voyageurs et des marchandises, toujours en cours d’étude, sera exposé dans le prochain conseil des ministre qui se tiendra, d’ici quelques semaines. Selon lui, ce nouveau contrôle technique de vitesse sera obligatoire pour tous les conducteurs de véhicules lourds, et ce, dès son entrée en vigueur. Il va sans dire qu’un tel dispositif vise à réduire au maximum le nombre d’accidents causés par les chauffeurs de cette catégorie de véhicules et lesquels sont souvent désignés à l’origine de l’hécatombe routière.
Dans ce contexte, Boudjemaâ Talaï a rappelé que ce système a été proposé en 2001, avant d’être rejeté, vu que les automobilistes n’étaient pas en mesure de l’appliquer. Par ailleurs, dans le cadre d’une séance plénière, au sein du conseil de la nation, dédiée au débat sur le nouveau code de circulation, l’ensemble des sénateurs ayant intervenu, ont salué la mise en œuvre du permis de conduire à points, le qualifiant de saut qualitatif vers la suppression de l’intervention humaine en cas de violation routière, ceci, tout en soulevant plusieurs questions relatives à ce secteur. En effet, le sénateur Abdelouahab Benzaïm a fait savoir que 75% des amandes de violation de circulation n’ont pas été recouvertes, ceci à cause des erreurs administratives de la part des services concernées, ajoutant que l’attribution des agréments aux motocyclistes doit être révisée. De son côté, le représentant de la wilaya de Médéa, Belkacem Kara, a remis en question la qualité de formation au niveau des auto-écoles, estimant que ces dernières ont leur part de responsabilités dans le terrorisme routier.
En outre, l’amélioration de situation des routes, l’installation des relais routiers permettant aux chauffeurs et aux voyageurs de se reposer, ainsi que la réglementation de l’installation des ralentisseurs, le contrôle des pièces de rechanges des véhicules, et l’instauration d’une culture de circulation chez les automobilistes et les piétons ont été au cœur des revendications des sénateurs, lors de la séance d’hier. En réponse à ces questions, Le ministre des transports, et des travaux publics, Boudjemaâ Talaï, a affirmé que le système d’attribution des permis de conduire sera révisé avec la mise en œuvre du permis à points, ajoutant qu’une formation de qualité sera consacrée aux chauffeurs des véhicules lourds, à l’image des camions et des bus. En fait, Boudjemaâ Talaï a rappelé que son département a procédé, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, et des Collectivités Locales, à la réglementation de l’opération d’installation des ralentisseurs, au niveau de toutes les routes.
En parallèle, il a fait savoir qu’en coordination avec le ministère de l’Education Nationale, la culture de circulation sera enseignée au niveau des différentes écoles, ceci afin de réduire la cadence terrible des accidents de la route.
Salim Lariche

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