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Nucléaire iranien : reprise des discussions le 12 mai à Vienne

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Les négociations en vue d’un accord définitif sur le nucléaire iranien reprendront le 12 mai à Vienne, ont annoncé mardi l’Union européenne et l’Iran. La négociatrice de l’UE, Helga Schmid, et les ministres adjoints iraniens des Affaires étrangères Abbas Araghchi et Madjid Takht Ravanchi «reprendront leur travail le 12 mai à Vienne. Ils seront ensuite rejoints le 15 mai par les directeurs politiques» des autres grandes puissances, précise le service diplomatique de l’UE dans un communiqué. «A Vienne, les directeurs politiques et les négociateurs adjoints iraniens continueront à travailler à la rédaction du texte d’un plan d’action global commun», à la suite de l’accord-cadre auquel sont parvenus Téhéran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande- Bretagne, Russie et Allemagne) le 2 avril à Lausanne, et poursuivront les travaux sur une ébauche de texte entreprise depuis à New York, poursuit le communiqué. «D’ici là, les experts techniques vont continuer à travailler sur les annexes au texte principal», précise l’UE. «Nous reprendrons les négociations mardi prochain (12 mai), (et les poursuivrons) jusqu’au vendredi (15 mai) quand le 5+1 nous rejoindra et nous arriverons à certaines conclusions», a déclaré à la télévision d’Etat iranienne Abbas Araghchi, l’un des responsables de l’équipe iranienne qui participe aux discussions au niveau des experts actuellement en cours à New York, en marge d’un sommet de l’ONU sur le désarmement. Il a espéré pouvoir parvenir à la prochaine réunion de Vienne à un texte qui contiendra «un minimum de divergences et de parenthèses». Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, avait affirmé lundi que la rédaction de cet accord, qui doit mettre fin à plus d’une décennie de crise diplomatique entre l’Iran et les Occidentaux, avançait malgré de «nombreuses parenthèses». Après l’accord du 2 avril, les négociateurs doivent désormais régler les détails techniques d’un accord définitif, qui doit garantir la nature purement pacifique des activités nucléaires de l’Iran en échange de la levée des sanctions internationales imposées depuis 2006. Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.
Samedi, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait dénoncé à la télévision israélienne «la grande hystérie» entourant les négociations. Il avait aussi tenté de rassurer l’Etat hébreu, ennemi juré de la République islamique, sur l’impossibilité pour Téhéran d’obtenir la bombe atomique.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait auparavant qualifié l’Iran d’«Etat terroriste le plus dangereux au monde». La semaine dernière, M. Zarif avait affirmé que l’Iran était prêt à montrer «la plus grande transparence internationale» pour prouver sa bonne foi. Téhéran accepterait notamment d’appliquer le protocole additionnel du Traité de non-prolifération (TNP), qui autorise des inspections renforcées de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le gendarme nucléaire de l’ONU. L’Iran avait appliqué volontairement entre 2004 et 2006 le protocole additionnel du TNP. Mais le Parlement iranien avait voté une loi en 2010 limitant la coopération avec l’AIEA, notamment concernant les inspections. Mardi, le vice-ministre Abbas Araghchi a souligné que le gouvernement pourrait appliquer le protocole additionnel «avant que le Parlement ne décide de voter sur sa ratification». Cette question «fait actuellement l’objet de négociations» avec les grandes puissances, a-t-il assuré.

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