Une conférence nationale, sur les psychotropes, portant sur les aspects cliniques, réglementaires, sécuritaires et pénaux, s’ouvrira aujourd’hui à l’hôtel El-Aurassi, à Alger. Organisé par le Syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO), ce rendez-vous verra la participation de tous les acteurs en charge de la gestion de psychotropes, à savoir : des spécialistes en psychiatrie et pharmacologie, des représentants des ministères de la Santé, la Justice (présidents des cours et des tribunaux), des corps constitués de la Police, de la Gendarmerie, de la Défense et de la douane, ainsi que l’organisation de lutte contre la toxicomanie.
En outre, selon un communiqué du SNAPO, dont on détient une copie, cette rencontre vient couronner tous les efforts fournis par le SNAPO pour la révision des textes de lois et la sensibilisation des différentes instances pour permettre au pharmacien d’exercer sereinement sa profession. Aussi des pharmaciens d’officines ont, à maintes reprises, exprimé leur inquiétude face aux difficultés qu’ils rencontrent dans la gestion de ces produits, tout en mettant l’accent, ainsi sur la nécessité de la réforme des textes encadrant la gestion de ces produits et l’accélération, également de la publication de la liste des psychotropes. Ces derniers ont déploré, par ailleurs, les actes de violence subis par plusieurs pharmaciens, à cause des psychotropes destinés à une catégorie bien particulière de malades, tout en évoquant l’importance de mettre un terme de manière rapide et efficace à beaucoup de contraintes techniques et sécuritaires. Aussi, lors de son intervention, hier à l’émission « Daïf Essabah », le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO), Messaoud Belambri a précisé que l’objectif de cette rencontre vise à trouver des solutions afin de surmonter les difficultés rencontrées par les pharmaciens dans la gestion des substances psychotropes qui sont des médicaments essentiels pour certains patients.
Il y a eu de noter, également que des recommandations seront adoptées au terme de cette conférence.
Mehdi Isikioune
